Pour quelqu’un qui n’est pas à ses premiers essais et dont les empreintes sont déposées dans toutes les archives de la capitale, sa candidature sera « analysée » ensuite « validée » par la Commission centrale électorale (CEC) après que Poutine eut déposé officiellement et en personne les documents pour sa participation à l’élection présidentielle de mars 2018
Moscou, mercredi 27 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Les chaînes de la télévision russe ont informé mercredi que Vladimir Poutine est arrivé au siège de la CEC et remis personnellement ses documents aux responsables de la commission.
Parmi les documents déposés, citent les journalistes locaux, se trouvaient une demande de candidature d’un groupe de partisans, une déclaration de consentement pour se présenter à l’élection présidentielle, une confirmation des données biographiques, ainsi qu’une déclaration de revenus et de patrimoine.
Ce dernier point, bien qu’inscrit pour la forme dans des décrets-lois électoraux, n’a jamais été pris en compte par le CEP en Haïti où des candidats propulsés par des puissants secteurs, dépensent sans compter durant les campagnes électorales. A la fin du mandat présidentiel, personne n’osera demander des comptes.
Le président russe Vladimir Poutine qui a officiellement remis à la Commission centrale électorale (CEC) les documents nécessaires pour débuter sa campagne présidentielle pour l’élection de mars 2018, avait le 6 décembre dernier, annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de l’année prochaine. Une déclaration faite lors d’une rencontre avec des employés d’une usine automobile dans la ville de Nijni Novgorod.
Rezo Nòdwès signale qu’en Russie, si un candidat veut se présenter au nom d’un parti, celui-ci doit rassembler 100.000 signatures pour le candidat. Quel parti politique d’Haïti a-t-il la clé d’une telle recette, se demande perplexe un observateur.
Dans le cas de M. Poutine qui a choisi de se présenter en tant que candidat indépendant, il devrait donc, après examen et authentification de ses documents, obtenir 300.000 signatures pour être confirmé comme candidat à l’élection. Ces signatures, avons-nous appris, doivent être obtenues au moins 45 jours avant la tenue de l’élection, fixée au 18 mars 2018.
Rappelons qu’en Haïti, des groupuscules, bientôt sur le point ou si ce n’est déjà fait d’obtenir des « financements de l’Etat » doivent leur existence à « l’Accord de El Rancho » qui faisait peu de cas du nombre élevé de signatures nécessaires pour être éligible à une élection présidentielle.
Ainsi étions-nous parvenus en octobre 2015 à une liste de plus d’une cinquantaine de candidats à la présidence dont la majorité étaient incapables d’obtenir plus que 0.9% de votes de l’électorat.