Comme questions à poser à Oxfam-Haïti, jeudi, il ne resterait presque plus rien à Aviol Fleurant, encore en congé carnavalesque. Depuis samedi, les réactions pleuvent de Londres à Guatemala en passant par Montréal et Washington et mercredi, Amsterdam avec Oxfam-Pays Bas qui vient avec ses révélations. Environ 1700 donateurs hollandais ont retiré leur contribution à Oxfam-Hollande, depuis l’éclatement vendredi de cette singulière histoire où orgies régnaient en maître à Oxfam-Haïti. Tout cela, à cause de la déroute de l’Etat haïtien propre uniquement à la corruption et l’impunité

Amsterdam, mercredi 14 février 2018 ((rezonodwes.com)).–Oxfam-Hollande le savait depuis 2012, mais comme c’est Haïti où les dirigeants d’alors, y compris les parlementaires de la 49ème législature, avec Joseph Lambert au Sénat, violaient impunément les lois de la République, sans aucune crainte de briser les faïences, l’étranger n’aurait cependant pas ressenti l’obligation morale d’avertir les autorités haïtiennes, parmi lesquelles le président Martelly, personnage très controversé, jusqu’à mercredi matin encore.

Rezo Nòdwès a appris que Fara Karimi, directrice de Oxfam-Hollande, savait depuis 2012 que les employés de Oxfam-Angleterre avaient engagé les services de prostituées en Haïti, un pays conquis par des ONG’s. Mais, a poursuivi Karimi, l’affaire n’avait pas éclaboussé puisqu’il s’agissait d’employés de la maison-mère à Londres.

Elle a également fait savoir que Oxfam-Novib, la filiale néerlandaise, a reçu le rapport de l’enquête interne sur les inconduites sexuelles des employés britanniques afin de savoir si des fonds d’aide néerlandais étaient également destinés à payer des prostituées.

A signaler qu’une grande partie de l’événement qualifié lundi soir de « violation extrêmement grave de la dignité humaine » par le président Jovenel Moise, se déroulait sous l’administration Martelly-Conille-Lamothe, Tèt Kalé 1.

« Nous avons fait mention d’un incident dans notre rapport de 2012, mais nous n’avons pas dit qu’il s’agissait d’un cas d’abus sexuel. Il s’agit d’autres organisations et j’avais les mains liées », a ajouté la directrice de OXfam-Hollande, dans une interview accordée à une station de radiodiffusion néerlandaise.

Fara Karimi, qui s’est excusée pour n’avoir pas pu signaler à temps ce qui s’est passé en Haïti, a révélé que sa filiale néerlandaise n’a pas été autorisée à divulguer l’information et que c’était «un problème purement britannique». Cependant, a-t-elle confirmé, Oxfam Novib a partagé le rapport interne avec le ministère des Affaires étrangères et la Cour des comptes des Pays-Bas, qui mentionne une «inconduite sexuelle» de certains membres de l’organisation non gouvernementale britannique.

Encore, comme c’est Haïti, avec les élections de dirigeants à moralité douteuse, Who cares !

Allez demander à Sweet Micky, à quelle heure le Carnaval national devait en principe prendre fin au 3ème jour-gras. Donald Trump, finalement, n’aurait-il pas raison de nous traiter de « pays de merde« . Qui viendra prouver le contraire ? Pas Jovenel Moise en tout cas, heureusement le génie n’a qu’un siècle.