Quatrième jour gras pour Sweet Micky qui, seul maître du béton et du pays, fait encore déambuler son char musical dans les rues sous le chaud soleil de la capitale
Port-au-Prince, mercredi 14 février 2018 ((rezonodwes.com))– Sweet Micky fidèle à son passé, a défié une fois de plus l`autorité de l`état en passant outre toutes les consignes du comité du carnaval national et des institutions du pays.
A 9 h 00 du matin, alors que le défilé des trois jours gras aurait dû prendre fin à 4 heures, l`ex président Michel Joseph Martelly continue encore de faire danser la foule et de faire entendre à tous les passants son flot de propos grivois.
Rien, ni personne n`a pu empêcher l`ancien chef de l`état haïtien de réaliser ce coup de force contre la raison, ont rapporté les reporters de Signal FM qui n`ont pas pu rentrer chez eux pour se reposer.
On a beau placer des véhicules en travers des routes, ses fans et membres de son équipe de sécurité les ont poussés pour permettre au char musical de Sweet Micky de se frayer un chemin et de progresser vers son but. Des policiers de l`UDMO et du CIMO, impuissants, ont été bousculés sans ménagement et menacés par la foule.
Rejoint par le sénateur Garcia « Aya » Delva, Martelly l`air triomphant, ne semble plus vouloir s`arrêter et met le cap actuellement sur la commune de Carrefour, au grand dam de quelques Haïtiens qui croyaient que l`ex président allait se conduire d`une façon contraire à ses habitudes.
« M te konn di betiz lontan paske pat gen otorite nan tèt peyi a », avait déclaré l`ancien président qui n`a pas manqué de s`attaquer à plusieurs personnalités devant le président actuel, Jovenel Moise, qu`il a d`ailleurs surnommé « Skinny ».