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Destituée et emprisonnée pour corruption, le procureur de Séoul dépose jeudi de nouvelles accusations de corruption à l’encontre de l’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye

Seoul, vendredi 5 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–La Corée du Sud ne se retrouverait peut-être pas sur la même planète qu’Haïti où règnent corruption et impunité presque partout dans l’administration publique avec des autorités intouchables se mettant au-dessus de la loi et défiant une justice moribonde infestée, officiellement, de 50 juges corrompus, pour reprendre le président Jovenel Moise.

Le procureur général de la Corée du Sud a déposé jeudi des accusations supplémentaires de corruption contre l’ex-présidente du pays, révélant qu’elle recevait des fonds officiels des chefs des services de renseignements à des fins personnelles.

Park Geun-hye qui a été démis de ses fonctions de président en mars 2017, est jugée pour une grande variété d’allégations de corruption et d’autres accusations qui pourraient lui valoir une longue sentence.

Notons que sa démission était intervenue après des mois de manifestations et de démonstrations au cours desquelles des millions de Sud-Coréens étaient descendus dans les rues pour exiger son départ.

De nouvelles charges déposées jeudi accusent Mme Park d’avoir reçu un total de 3,5 milliards de wons (3,3 millions de dollars) de fonds officiels de la part de trois de ses chefs d’espionnage, a indiqué un responsable du bureau du procureur du district central de Séoul.