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L`entourage de Joana Florvil, décédée au Chili dans des circonstances dramatiques et peu claires, s`est efforcé sans succès, de faire rapatrier en Haiti le cadavre de la jeune maman accusée par les carabiniers chiliens (policiers) d`avoir abandonné son bébé de trois mois. D’un autre côté, la famille de la défunte a exprimé sa préoccupation quant au retard des résultats de l’autopsie, réalisée pour savoir si elle avait effectivement subi des mauvais traitements dans un poste de police à Lo Prado

Mercredi 1er novembre 2017 ((rezonodwes.com))– En dépit des efforts de son conjoint, de sa famille et de ses amis, les restes de Joane Florvil se trouvent toujours dans le service médico-légal de Santiago de Chili,  un mois après la mort de la jeune haïtienne en raison d’une défaillance multi-système.

Bien qu’il existe des documents émanant du bureau du procureur du centre-nord pour rendre possible le rapatriement en Haïti du corps de la défunte, le processus est au point mort car les proches n’ont pas les ressources financières pour cette opération.

La famille dit attendre de l’aide afin que Joana Florvil puisse être acheminée dans son pays de naissance et y trouver une sépulture.

« Nous examinons avec le gouvernement d’Haïti le processus que nous utiliserons pour rapatrier le corps de Joane en Haïti », a déclaré Realyno Florvil, le frère aîné de Joane.

D’autre part, les proches de la femme ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le résultat de l’autopsie est encore inconnu, d’autant plus qu’une agression présumée contre Joane fera l’objet d’une enquête alors qu’elle était détenue dans le 44e commissariat de Lo Prado.

« A ce stade, je ne défends pas seulement Joane, je défends mon drapeau, mon pays et les ressortissants haïtiens, victimes de toutes sortes de racisme ici au Chili », a déclaré Realyno.