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Il fera vers 03:00 à Times Square-Manhattan, lundi après-midi, une température en dessous de O°C, quand les haïtiens de la diaspora vont braver ce froid pour venir protester contre des propos qualifiés de « racistes » qu’aurait tenus le président américain Donald Trump, jeudi dernier à Washington. Par ailleurs, les haïtiens de la Floride organisent leur marche de protestation lundi matin à 10:00, sous un ciel clément

Brooklyn, dimanche 14 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).-A l’appel des leaders de la communauté haïtienne de New York, des élus locaux, un grand rassemblement est prévu à Times Square, lundi après-midi.

A cet effet, une conférence-débat a lieu samedi soir à Tonnelle Restaurant, Brooklyn pour jeter les bases de cette manifestation qui se veut être une réponse directe au président américain Donald Trump, pour ses propos considérés « racistes » tenus à l’endroit des haïtiens et des africains.

Selon les organisateurs de cette marche qui ont affirmé avoir obtenu la permission de New York Municipality pour la tenue de ce sitting à Times Square, le maire de New York Bill de Blasio sera également présent à cette manifestation, pour condamner, à l’instar de plusieurs leaders américains, l’attitude, qu’ils jugent « déplacée et provocatrice » du chef de l’Exécutif américain.

Le comité organisateur dit espérer que tous les haïtiens de la communauté de Tri-state area (New York, New Jersey et Connecticut) et autres avoisinantes, comprendront le bien fondé de cette démarche et compte sur leur présence en grand nombre pour donner à leur combat une grande couverture médiatique.

Samedi soir, lors d’une conférence-débat à laquelle a pris part le journaliste Edens Debas, les modalités de dédommagements étaient définies. A Times Square, lundi, il sera remarqué sur les pancartes que les haïtiens exigeraient des excuses publiques du président Trump à la communauté haïtienne, aux latinos-américains et aux africains.

Il sera également question de TPS et que les 50.000 compatriotes y compris les salvadoriens soient désormais couverts par une amnistie, estiment les panélistes de la rencontre de samedi soir précisant « quand on a subi de dommages, des réparations exigées sont obligatoires et libres aux victimes de déterminer leurs exigences« .

Parallèlement, en Floride où se concentre une forte communauté haïtienne, environ 300 000, les élus et leaders locaux haïtiens planifient une marche de protestation lundi matin à 10h à West Palm Beach contre Donald Trump qui est depuis ce week-end logé dans sa villa de Mar-a-Logo.

« Il aurait dû s’excuser. Il a utilisé le pire mot « , a déclaré Sid Dinerstein, ancien président du GOP du comté de Palm Beach en Floride, qui a été impliqué dans la campagne de sensibilisation républicaine auprès de la communauté haïtienne lors de la dernière présidentielle américaine.

Selon le journal en ligne palmbeachpost.com, même le Gouverneur de la Floride, Rich Scott, un grand supporteur de Donald Trump, est en désaccord avec le président pour ses propos acerbes à l’égard des haïtiens et africains.