Les Haïtiens font partie intégrante de l’histoire de la Nouvelle Orléans
Dimanche 14 janvier 2018 ((rezonodwes.com))– En 1812, l’Angleterre rentre en guerre contre les jeunes États-Unis, trente ans après la guerre d’indépendance américaine. L’armée américaine est faible et se trouve dans l`impossibilité de sécuriser la Nouvelle Orléans.
Pour combattre les Anglais, les américains ont du faire appel au pirate Jean Lafitte, compagnon de Catherine Villard, une mulâtresse considérée comme l`une des plus belles femmes de la Louisiane, qui commandait une milice composée d`haïtiens et basée à Barataria dans les îles côtières de la Louisiane.
Avec des canons volés des mains des Espagnols, le pirate Jean Lafitte et ses compagnons livrèrent bataille le 8 janvier 1815 aux côtés des hommes du général et futur président des États-Unis, Andrew Jackson, à Chalmette, à une courte distance du Vieux Carré ( maintenant French Quarter).
Environ 8000 soldats britanniques ont participé au combat, mais les américains, grâce à Lafitte et ses alliés haïtiens ont tué près de 2000 soldats ennemis alors que le nombre avait été de huit tués du côté des américains.
La bataille de La Nouvelle-Orléans est la dernière bataille de la guerre anglo-américaine de 1812. Les forces britanniques venues pour saisir le vaste territoire acquis par les États-Unis lors de la vente de la Louisiane ont donc été vaincues. Cette bataille est souvent considérée comme la plus grande victoire terrestre de l`armée américaine et eut un impact symbolique important pour les États-Unis.