Yanick Joseph, leader du mouvement syndical SPNH, a jeté l’éponge. Des conversations compromettantes entre des policiers du Syndicat de la Police nationale d’Haïti et Yanick Joseph, divulguées sur des réseaux sociaux, auguraient déjà un certain malaise au sein de l’équipe. Au final, l’instigatrice du mouvement syndical au sein de la PNH a annoncé, le samedi 11 avril, sa démission du SPNH

Lundi 13 avril 2020 ((rezonodwes.com))– Les motifs de la démission de la coordonnatrice générale du SPNH (Syndicat de la Police Nationale d’Haiti) en formation, n’ont pas été évoqués dans la correspondance. Cependant, la communication, sans ambiguïté, fait état d’un divorce consommé entre Yanick Joseph et les autres policiers engagés dans le syndicat.

 ‘’J’ai été fière de contribuer à la bataille qui visait à doter la PNH d’une structure qui a pour mission de protéger et de défendre les droits de mes frères et sœurs policiers. Durant les moments les plus difficiles, je faisais de mon mieux pour m’acquitter de ma tâche avec compétence, loyauté, bravoure et intégrité. Fière j’étais, fière je suis et fière je resterai’’, a-t-elle écrit.

Au terme de plusieurs mois de lutte, ponctués par des manifestations violentes, des mouvements de rébellion, le Syndicat de la Police nationale a finalement vu le jour. Le Conseil supérieur de la Police nationale a admis le droit syndical au sein de l’institution policière.

Par ailleurs, la Direction générale de la PNH a décidé de mettre sur pied une structure parallèle au SPNH.

Dénommé Service du Bien-Etre de la Police nationale d’Haïti (SBE/PNH), cet organe a comme mission, selon les directives établies,  de faire droit aux revendications des policiers, et de contribuer à l’amélioration des conditions de travail des agents de l’ordre.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com