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De retour d’une visite aux États-Unis, le chargé d’affaires américain en Haïti, Henry T. Wooster, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement haïtien et le Conseil de transition politique (CPT) de présenter un plan clair et un calendrier précis pour les prochaines élections.

« Les postes politiques ne sont pas à vie. Tout le monde doit soutenir la sécurité en Haïti et permettre une transition politique », a déclaré le diplomate samedi 4 octobre lors d’un échange avec Mike Hankey, conseiller principal de l’ambassade, diffusé sur les réseaux sociaux.

Henry T. Wooster a salué l’adoption récente par le Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution créant la Force de répression des gangs (FRG) et le Bureau d’appui des Nations Unies en Haïti (BANUH). Il a précisé que le soutien américain à cette initiative représente une étape cruciale dans l’engagement international en faveur de la sécurité haïtienne.

« La communauté internationale a approuvé la demande du président du CPT et du gouvernement haïtien en faveur d’une Force de répression des gangs. Cette force, plus robuste, composée de 5 500 soldats, aidera les forces de sécurité nationales à lutter contre les gangs criminels et à reprendre le contrôle de l’avenir d’Haïti », a expliqué le chargé d’affaires.

Le diplomate américain a également souligné que la crise politique était au cœur de la crise sécuritaire en Haïti. « Haïti doit ouvrir la voie pour sortir de sa propre crise politique, qui menace la stabilité de la région », a-t-il ajouté, en rappelant que les États-Unis travaillent avec le CPT et le gouvernement pour offrir aux Haïtiens la possibilité d’élire leurs dirigeants pour la première fois depuis 2016.

Henry T. Wooster a enfin insisté sur l’urgence de mettre en activité la nouvelle force de répression des gangs et sur l’importance de la coopération régionale et internationale pour soutenir Haïti. « Nous sommes heureux de voir tant de voix s’élever dans toute la région, et au-delà, pour défendre nos voisins haïtiens », a-t-il conclu.

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