Un événement rappelant l’armée d’Haïti, jusqu’à 1991, qui faisait et défait les présidents d’un des pays les plus pauvres et actuellement des plus corrompus après le Venezuela en Amérique Latine, selon un rapport d’ Amnesty International, publié en 2018. Maduro a annoncé vendredi que plusieurs officiers de l’armée ont été mis aux arrêts « pour suspicion de complot contre la sûreté intérieure de l’Etat«
Caracas, samedi 26 mai 2018 ((rezonodwes.com))–Soupçonnés de fomenter un coup d’état contre le régime chaviste, plusieurs officiers des forces armées vénézuéliennes ont été placés en détention.
Le président Nicolas Maduro pour lequel la concordance des voix sur la scène internationale concernant sa réélection ne résonne pas trop bien, a tout de go affirmé que des militaires étaient soupçonnés d’avoir conspiré pour le compte de la Colombie, contre son gouvernement en complotant un coup d’Etat, qui est , « malheureusement avorté« .
Maduro qui a nommément cité l’ambassade américaine à Caracas, comme partie prenante de son renversement, a néanmoins affirmé que les détenus ont [(auraient) NDLR] eux-mêmes avoué qu’ils avaient cherché à perturber l’élection présidentielle et qu’ils auraient reçu de l’argent de l’ambassade américaine.
« Accusés de trahison, les militaires ont plaidé coupable de s’être vendus à des traîtres qui les ont payés depuis la Colombie en dollars pour les porter à trahir la dignité, la moralité et la loyauté de nos forces armées« , a déclaré Maduro, jeudi, lors de la cérémonie d’assermentation pour un second mandat pourtant effectif en janvier 2019 prochain.
Rappelons que dimanche dernier, le Venezuela a tenu son élection présidentielle, avec quatre candidats en lice. Selon le Conseil national électoral, M. Maduro a été réélu président du Venezuela pour un second mandat, avec 68% des voix, mais un fort taux d’abstention légèrement inférieur à 46%.