Le président Moise n`a-t-il pas dit que les cinq maux de ce pays sont  « Corruption, corruption, corruption, corruption, corruption »


Port-au-Prince, samedi 10 mars 2018 ((rezonodwes.com))– Jacques Stevenson Timoléon, ancien président de la Chambre des députés et actuel directeur général du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE), a tenté de s`expliquer sur des accusations lancées contre lui par un ancien militant de l`opposition de Petit-Goave, Acaau Rilnor.

Celui-ci a affirmé que l`ancien représentant de Petit-Goave à la Chambre des Députés, a fait sortir en 2015 des chèques de 100 000 gourdes en son nom, à son insu. Acaau a également indiqué que plus de 71 personnes ont été ainsi dupées par Timoléon, qui a utilisé les noms de plusieurs citoyens pour faire émettre des chèques afin de les encaisser, sans rien donner aux victimes.


L`ex président de la Chambre des députés, de son coté, a confirmé avoir ordonné, dans le cadre d`une tentative « d`apaisement », l`émission de chèques de l`état à l`ordre de plusieurs militants de l`opposition, dont Lebrun Jean Robert, St-Preux Léonel, Desrosiers Jean Paul et Rilnor Acaau. Mais, le chèque de celui-ci a été retourné pour erreurs matérielles et a été annulé par le ministère des Finances.

Acaau, l`un des principaux meneurs, à Petit-Goave, des fameuses manifestations contre le régime Tet Kale 1 de l`administration Martelly-Lamothe a révélé en outre que la corruption serait une affaire familiale chez les Timoléon et que la sœur de l`ancien député aurait été emprisonnée pour ces mêmes types de combines.


Radio Vision 2000 a rapporté cette semaine que la concubine de l’ancien président de la chambre des Députés, ancienne Mairesse de Petit-Goâve épinglée par la Cour des Comptes pour mauvaise gestion, aurait tenté d’étouffer l’affaire de viol d’une jeune fille.

Sandra Jules aurait organisé une rencontre, mardi soir, avec les parents de la présumée victime au cours de laquelle Mme Jules aurait forcé le père de la jeune fille à signer un document de désistement. La mère de l’adolescente, Maryse Desroches a rapporté que la mère de Sandra Jules, Irma Jules, a essayé de soudoyer la famille avec un montant de 50 mille gourdes.