Haïti est victime de ces genres de préjugés au cours de l’histoire, plusieurs fois, a soulevé l’ancienne Première Dame de la République et candidate malheureuse à la présidence d’Haiti

Port-au-Prince, dimanche 14 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).-Encore une fois, Jude Célestin qui est passé en deux occasions à côté du fauteuil présidentiel est devenu « bèbè« , il n’opine pas sur les grands dossiers, contrairement au secrétaire général du RDNP qui, de l’étranger étant, a commenté la déclaration de Donald Trump mettant toute la communauté haïtienne en émoi, le pays en général.

« Comme négresse, je me sens humiliée » a affirmé Mme Manigat témoignant sa reconnaissance envers la presse américaine pour les traitements de textes en relation avec le développement de cette information dérangeante. Pour elle, c’est le comportement affiché du roi de l’univers qui porterait M. Trump à parler ainsi sans retenue.

L’ancienne Première Dame a, particulièrement, mis l’accent sur la réaction proportionnée de l’Union Africaine qui, constate-elle, a demandé des excuses à partir de l’annexe du bureau de l’organisation à Washington et non pas celui basé directement en Afrique.

La professeure universitaire, prudente dans ses déclarations et c’est ce qui, probablement, aurait porté le gouvernement haïtien à réagir timidement, a indiqué qu’il ne faut pas s’attendre à ce que des pays prennent des mesures à l’encontre de leurs propres intérêts en fustigeant le président Donald Trump pour ses attitudes racistes.

« Ann ranmase karaktè nou, adoptons un autre comportement« , recommande l’ancienne candidate à la présidence d’Haïti vaincue à deux reprises par l’équipe Tèt kalé avec pour chef de stratégie, un étranger du nom de Sola. Celui-ci, selon des révélations pertinentes du journaliste-éditorialise Marvel Dandin, aurait employé des tactiques déloyales et illégales à côté de Laurent Lamothe et du défunt Klaus Eberwein, pour truquer et pour dérouter à leur avantage le système électoral haïtien.

Il est à noter que jusqu’à présent, depuis l’après-7 février 1986, les opinions s’accordent clairement en faveur du gouvernement de courte durée, du professeur Leslie Manigat, comme le seul et unique porteur d’espoir et de vrai changement pour Haïti.

Rezo Nòdwès n’a pas encore enregistré la réaction officielle de « Fanmi Lavalas » dont le chef à vie du parti, était ramené en Haïti en octobre 1994 sous de fortes escortes de l’armée américaine.