Port-au-Prince, Jeudi 21 décembre 2017 ((rezonodwes.com))– L`une des quatre porte-paroles de la présidence, Tamara Orion, a affirmé que certaines personnes ont mal interprété les déclarations du président Jovenel Moise, qui est d`ailleurs « éminemment institutionnel ».
L`ancienne employée de Signal FM qui a donné sa démission quelque temps après la proclamation des résultats de l`élection présidentielle, estime que l`on ne saurait demander au chef de l`état de présenter des excuses sur ce sujet, comme l`ont exigé certains membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), puisque le président a toujours respecté les autres pouvoirs et ne serait jamais entré en polémique avec eux, puisque l`article 136 de la constitution fait de lui le garant de la bonne marche des institutions.
Selon Tamara Orion, le président Jovenel Moise est le chef de l`Exécutif et n`appartient pas au pouvoir législatif. Il n`a jamais dit qu`il avait œuvré pour bloquer le rapport de la commission sénatoriale anti-corruption sur la dilapidation des fonds Petro-Caribe.
Rappelons que lors de son passage à Paris, Jovenel Moise avait déclaré, devant des membres de la communauté haïtienne de France, qu`il détenait des informations sur le fait que certains juges proposés par le CSPJ étaient trempés dans des affaires illégales et qu`on lui avait forcé la main pour signé, contre sa volonté, leur nomination ou renouvellement de mandat.
Le président avait dénoncé le pouvoir législatif qui avait transmis le rapport Petro-Caribe au juge Jean Wilner Morin qui en avait fait la demande pour mieux appréhender le dossier de la disparition de Robert Marcello, Le chef de l`état a affirmé que les parlementaires voulaient utiliser le rapport pour le nuire et persécuter d`autres personnalités. Il a également révélé qu`il a pu utiliser des gens bien placés au sein de ces pouvoirs pour freiner la course de ce rapport.