Le procès de Loveall James Willis, de nationalité américaine, a lieu en République Dominicaine où il devrait passer 8 années en prison après avoir été reconnu coupable d’exploitation sexuelle de mineurs. Avec l’un d’eux, un garçon de 16 ans, il a passé 5 jours dans une zone touristique
Santo Domingo, jeudi 28 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Pour quelques billets verts de moins de $100, James Wills est arrivé à se procurer du plaisir sexuel chez 2 jeunes en République dominicaine, âgés de 13 et de 16 ans. Le plus âgé est identifié comme étant un garçon.
C’est le crime pour lequel il a été jugé, reconnu coupable ensuite condamné le jeudi 28 décembre 2017, à 8 ans de prison, par le premier tribunal collégial du district national dominicain à Santo Domingo.
Les juges Ingrid Fernández, Delby Peguero et Altagracia Ramírez ont envoyé Loveall James Willis séjourner pour très longtemps au pénitencier national de La Victoria.
Les victimes ont certifié que « l’étranger » les a agressées sexuellement en échange de 500 à 3500 pesos, lit-on dans un communiqué publié par le bureau du Procureur du district national dominicain. (Au taux d’échange du jour, 500 pesos équivalent à environ 10 dollars américains, et 3500 pesos s’échangent pour moins de $75).
Une fois, poursuit le communiqué, « l’américain Willis a invité le garçon de 16 ans à sortir de la ville, ensuite l’a emmené dans la zone touristique de La Romana, Higuey et Bavaro, pour une période de cinq jours« . Le procureur a révélé que « l’étranger » a exploité sexuellement le mineur.
En Haïti, rappelons qu’au temps fort de Danton Léger au Parquet de Port-au-Prince, neuf étrangers accusés de pratique de la traite des personnes, des mineurs particulièrement, ont été arrêtés par la police le 5 février 2017. Ils ont été par la suite libérés en mars 2017, sans qu’un verdict de jugement soit prononcé à leur encontre.
Par ailleurs, en novembre de la même année, le journaliste et ex-officiel du régime Tèt Kalé 1, Guyler C. Delva a vainement tenté d’acculer l’ex-commissaire Léger dans le dossier de la libération de ces étrangers. Pourtant, il fallait attendre jusqu’au mois de décembre pour entendre le président de la République, M. Jovenel Moise, Tèt Kalé bis, déclarer que « 50 juges corrompus » infestent le système judiciaire haïtien.