(Vidéo)-Triste sort réservé à l’une des familles haïtiennes en République Dominicaine… Quand la pelleteuse mécanique a entamé la démolition de « l’habitat de fortune », sans avertissement, un enfant du couple en bas age (2 à 3 ans) s’y trouvait à l’intérieur et a failli être enseveli sous les décombres. On rapporte l’intervention du consulat d’Haïti

San Francisco de Macoris, lundi 26 février 2018 ((rezonodwes.com)).-L’ordre de démolir jeudi dernier la « maison » où habitait une famille haïtienne, en situation irrégulière à San Francisco de Macoris, serait venu de Alexis Diaz, maire de cette municipalité.

L’authenticité confirmée par Rezo Nòdwès d’un clip circulant sur les réseaux sociaux dominicains, confirme la brutalité d’une scène de démolition d’une cabane par un conducteur de pelleteuse mécanique. Celui-ci, arrivé sur les lieux, allait commencer son boulot sans poser de question alors qu’un enfant de l’infortuné couple haïtien se trouvait encore à l’intérieur de la maisonnette à détruire, coûte que coûte.

Voyant venir le tracteur, les parents accouraient vers la maison en lançant des cris de halte au chauffeur du tracteur, juste le temps d’aller récupérer le mineur qui serait âgé entre 2 à 3 ans.

Des habitants de San Francisco de Macoris, se solidarisant avec les haitiens victimes de déguerpissement (les sans logis), ont critiqué vertement le comportement du maire Diaz, qui, selon eux, n’affiche aucun respect pour les droits de la personne.

Par ailleurs, une délégation diplomatique haïtienne a adressé une correspondance au maire Antonio Díaz Paulino (Alex), dans laquelle elle exprime leur préoccupation et leur intérêt manifeste pour la tenue rapide d’une rencontre sur la question des expulsions de citoyens haïtiens n’ayant pas pu bénéficier de l’extension du statut légal dans le pays, lors du renouvellement du plan de parrainage.

A signaler qu’à San Francisco de Macoris, le maire Díaz Paulino, accompagné d’un groupe d’hommes et à l’aide d’une pelle mécanique, a procédé à la démolition des huttes que les citoyens haïtiens ont construites çà et là, dans divers points de la ville.