Les dangers de la Constitution de Jovenel Moise, tant pis si on le laisse faire car il n’y a pas une seule once d’haitianité dans le sang de ce dictateur qui agit pour, avec et au bénéfice des étrangers. Nous reproduisons pour vous les dangers que présente la modification en profondeur de la Constitution de 1987 interdisant tout referendum.
Louvri je’w pou byen li anvan nap choute sou mounn ki wè peyi anvan tout lòt enterè yo.
Samedi 27 février 2021 ((rezonodwes.com))–Le petit prétentieux dictateur Jovenel Moise est actuellement l’un des plus dangereux présidents qu’Haïti n’ait jamais connus. Il fera tout , dira tout et fera n’importe quoi pour rester au pouvoir au-delà du 7 février 2021. Attention, danger ! Cet individu est le prototype de l’ancien président Sudre Dartiguenave, un nom déjà jeté dans les poubelles de l’histoire d’Haïti.
En 1917, le président Sudre Dartiguenave a dissous le Parlement après que ses membres eurent refusé d’approuver une constitution prétendument rédigée par le secrétaire adjoint de la marine américaine, Franklin D. Roosevelt. Un référendum a ensuite approuvé la nouvelle constitution (par un vote de 98 225 contre 768), toutefois, en 1918. Généralement un document à caractère libéral, la nouvelle constitution permettait aux étrangers d’acheter des terres. Dessalines avait pourtant interdit la propriété foncière aux étrangers, et depuis 1804, la plupart des Haïtiens considéraient la propriété étrangère comme un anathème.
Deux ans plus tard, soit le 28 août 1920, le candidat à la course présidentielle américaine, Franklin D. Roosevelt, a confirmé les soupçons des parlementaires haitiens refusant de voter le texte de la Constitution en 1917. “I wrote myself the constitution of Haiti. And I think it is a pretty good one” Franklin Delano Roosevelt.
« J’ai écrit moi-même la constitution d’Haïti. Et je pense qu’elle est assez bien rédigée« , Franklin Delano Roosevelt. Ainsi en 1918, Haïti adopte une nouvelle constitution dont le président américain Franklin Delano Roosevelt revendique l’entière rédaction du texte, le 18 août 1920 en pleine campagne électorale.
l’héritage que Jovenel Moise veut laisser au pays compromet la souveraineté nationale
Le juriste haitien Jean-Paul LeBrun souligne les points essentiels insérés dans le projet de Constitution de Jovenel Moise, les nœuds gordiens :
3 ) article 139 alinéa 2 :
Aucune action ne peut être engagée contre le Chef de l’État pour des actes liés à ses fonctions et accomplis en qualité de Président de la République, même après la fin son mandat.
1) article 281 :
Tous les Codes de Lois ou Manuels de justice, tous les Décrets-Lois et tous les Décrets et Arrêtés actuellement en vigueur sont maintenus en tout ce qui n’est pas contraire à la présente Constitution.
2) article 271 :
Le Président de la République en fonction au moment du référendum est inéligible à la première élection présidentielle organisée selon les dispositions de la présente Constitution. Il reste en fonction jusqu’à la fin de son mandat, le 7 février 2022.
L’ analyse de Me. LeBrun démontre que l’adoption de ce texte pervers de l’avant-projet de la Constitution poussée de l’avant par le Core Group et Jovenel Moise, via un processus illégal, illégitime et opaque, aurait pour effet de:
1. réduire au minimum les mesures environnementales constitutionnelles seront (21 à 23 de l’avant- projet versus 253 à 258 de la Constitution);
2. modifier significativement les anciennes limitations constitutionnelles concernant la propriété (36 à 36.6 de l’avant-projet versus 72 à75 de la Constitution);
3. réduire au minimum les limitations au droit de propriété des étrangers (86 à 87 de l’avant-projet versus 53 à 57 de la Constitution).
Le monde a-t-il évolué entre-temps ?