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Quand il est question de la mort d’homme, faire perdurer une enquête entraîne davantage de victimes. La police dominicaine qui n’est pas restée les bras croisés après la mort de 9 de ses concitoyens, selon le journal Listin Diario, est arrivée au démantèlement de 5 laboratoires de kléren opérant clandestinement et en toute impunité en République Dominicaine

Samedi 23 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-C’est le temps des fêtes, pour certains commerçants malhonnêtes, le temps de faire écouler des marchandises avariées, et pour d’autres « ti démélé » des articles contrefaits. Quant aux inconscients sans état d’âme, leur propre est de tromper la vigilance des consommateurs jusqu’à leur fournir du kléren (de l’alcool à bon marché) qui se révélerait très nuisible à la santé et impropre à la consommation humaine.

Les « industries de kléren » étaient découverts par la police nationale dominicaine (PND) dans le village de Matadero à San Luis. Au total, la police aurait détruit 83 barils de fermentation d’orge et de mélasse. Ces deux produits sont essentiellement utilisés pour préparer le kléren à défaut de la canne-à-sucre.

Selon le journal dominicain Listin Diario, un véhicule Toyota transportant 20 gallons d’un liquide distillé incolore, du clairin présumé, et 7 autres récipients remplis du même liquide de capacité de 2.5 gallons, a été intercepté par la PND qui a vidé par terre tous les réservoirs de leur contenu.

Listin Diario qui confirme le premier texte y relatif de Rezo Nòdwès, a parlé de 9 morts enregistrés dans la communauté de Pedro Santana (Elias Pinas). Les disparus seraient enivrés par le vin blanc.

Pour avoir enfreint la loi dominicaine sur la santé 42-01, trois personnes ont été interpellées par la police. L’institution policière a également appelé la population à venir dénoncer tout autre individu impliquant dans la distribution et la fabrication illégale de cet alcool frelaté qui aurait occasionné la disparition regrettable de 9 citoyens enlevés à l’affection de leurs familles, à la veille de Noël.

Une question que le journal Listin Diario, néanmoins ne s’est pas  posé. Pourquoi l’empressement des autorités dominicaines à déclarer au départ que l’alcool intoxiqué était venu d’Haïti, alors que c’est directement chez eux que 5 labos découverts vomissaient du kléren qui a fait vomir jusqu’au fiel malheureusement, 9 de leurs concitoyens ?