Des images envoyées de la République Dominicaine montrant des haïtiens qui s’activent depuis lundi à régulariser leur statut, ne laisseraient nullement croire qu’ils viennent d’un pays où le gouvernement préfère utiliser à bon escient les taxes des citoyens [PHTK:19 millions/Vérité:14 millions] pour faire plaisir à des « partis politiques » qu’en lieu et place de créer des emplois à haute intensité de main d’œuvre pour enlever les fatras jonchant les rues. Puis le président Jovenel Moise s’attend à ce que le peuple vienne construire son palais sans le procès de Petro Caribe

Santo Domingo, mardi 23 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–Ces pauvres haïtiens de la République Dominicaine, au départ des sans-papiers, voudraient bien avoir un repos d’esprit pour éviter toute déportation vers Haïti où le gouvernement de ce pays se soucie beaucoup plus de son carnaval avec les mêmes acteurs dont la plupart inspire un profond dégoût à une bonne frange de la société gonaivienne et jacmélienne.

A Puerto Plata, en territoire voisin, plusieurs centaines de citoyens étrangers, en particulier des haïtiens, s’étaient donnés rendez-vous lundi et mardi, au bureau régional du Ministère dominicain de l’Intérieur et de la Police, afin de renouveler leur carte dans le cadre du « Plan de Régularisation » des étrangers.

Des correspondants de presse dominicaine ont observé mardi la présence d’une multitude de gens massés devant le bureau local du Plan national de Régularisation avec l’espoir de pouvoir remplir le formulaire leur permettant de mettre à jour leur statut dans ce pays où, cependant, la chasse aux sorcières continue.

Les haïtiens qui n’ont pas un statut d’étudiant, optent pour la légalisation de leur statut d’immigrant sur le territoire dominicain dont le PIB est nettement supérieur à celui d’Haïti en 2017, malgré tout, le gouvernement choisit sans justification aucune de faire des heureux, en apportant le sourire sur les lèvres de Mathias Pierre.

Par ailleurs, des haïtiens craignant une mésaventure regrettable avec les militaires dominicains capables de les arrêter ensuite les expulser vers Haïti, Rezo Nòdwès a appris que certains ont justement évité d’aller vers Monte Christi où le service est beaucoup plus rapide. Ces compatriotes révèlent vouloir éviter les autorités stationnées dans les postes de contrôle militaire. Pour eux, il est donc préférable de venir soumettre leurs documents au bureau régional du « Plan de Régularisation« .

Un renouvellement qu’ils ne veulent pour rien au monde rater, ont-ils confié.