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Au Népal, en ce mois de septembre 2025, une nouvelle génération a prouvé que l’histoire peut basculer lorsque les jeunes refusent de se taire. Ce sont eux, la « Génération Z », qui se sont levés contre un système perçu comme corrompu, injuste et déconnecté de leurs réalités. Leurs manifestations, déclenchées par une interdiction soudaine des réseaux sociaux, ont rapidement pris une dimension plus profonde : un cri de ras-le-bol contre des décennies de corruption et de manque d’opportunités.

Face à leur détermination, le gouvernement a dû céder : le Premier ministre a démissionné, l’armée a été déployée, et le monde entier observe désormais comment la jeunesse népalaise force une transformation historique.

Haïti connaît elle aussi une longue histoire de corruption, d’injustice sociale et d’absence de perspectives pour sa jeunesse. Chaque jour, les jeunes Haïtiens constatent l’écart entre leurs rêves et une réalité marquée par l’insécurité, le chômage et un État défaillant. Pourtant, comme au Népal, la jeunesse représente la majorité de la population : une force immense, trop souvent sous-estimée.

La question est simple : et si la jeunesse haïtienne décidait, elle aussi, de prendre son destin en main ?

Trois leçons à retenir de la jeunesse népalaise:
-Transformer l’indignation en action collective

Au Népal, les jeunes n’ont pas seulement exprimé leur frustration ; ils se sont organisés, mobilisés et ont donné un visage concret à leur colère. En Haïti, l’énergie et la créativité de la jeunesse pourraient se canaliser dans des actions collectives, non violentes mais puissantes, pour exiger un État plus juste.

-Cibler la corruption comme ennemi commun

La jeunesse népalaise a compris que la corruption est à la racine de leurs problèmes. En Haïti, la lutte contre la corruption peut devenir un point de ralliement, un objectif clair qui transcende les divisions politiques ou sociales.

-Proposer une alternative crédible

Les jeunes manifestants au Népal ne se sont pas limités à critiquer ; ils ont même proposé des figures de transition, comme l’ancienne juge Sushila Karki. En Haïti, la jeunesse peut réfléchir à des leaders émergents, intègres et compétents, capables d’incarner l’avenir.

Haïti a déjà prouvé à travers son histoire que lorsqu’un peuple se lève, aucun système oppressif n’est éternel. Aujourd’hui, l’élan doit venir des jeunes : ceux qui rêvent d’un pays où rester vaut mieux que fuir, d’une société où la compétence prévaut sur la corruption, et d’un État qui appartient vraiment à son peuple.

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