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En marquant la fin du plat complet de la dégénérescence – gabegie, démagogie, péripétie, ineptie, bordel, Babel, makrèl, micmac, massacre, indécence, insouciance, imposture, sinécure, fracture, rature, prévarication, kokoratization, gaspillage, galvaudage, grapyay, tizonnay, rabòday, deblozay et briganday – le dimanche 7 février 2021 est calligraphié en lettres gothiques comme la fin de la tragédie du PHTK

Samedi 30 janvier 2021 ((rezonodwes.com))– Hormis les distances et dissemblances résultant de la qualité différenciée des institutions, loyales aux USA et bancales en Haïti, le Trumpisme et le PHTKisme se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Cynisme, sadisme, charlatanisme, égocentrisme, narcissisme et affairisme coulant à flots dans leurs veines criminelles, ces deux régimes haineux, brumeux et venimeux s’érigent comme deux vermines qui laminent, discriminent, exterminent et qui minent les mines de la richesse intrinsèque de la vie humaine.

Si ces deux mouvements népotiques, despotiques et médiocratiques bourrés de nuls, de cuculs et de consuls bayakous  ont vécu, vaincu et survécu dans la contemporanéité, ils seront expédiés en enfer dans la spontanéité, quasiment en deux dates confondues. 20 janvier 2021 et 7 février 2021, seulement dix-huit jours auront séparé ces deux funérailles de gouvernance de cataclysme au sommet de l’Etat. Ère de délivrance !

Le PHTKisme – géniteur de haine, de rengaine, de graines de la kakistocratie, de médiocrité, d’assassinat, de kidnapping aveugle, d’ignominie, de ténèbres, d’injustice, de la chasse ravageuse de la matière grise, d’improvisation, d’imposture et d’usurpation – a traîné Haïti dans un déshonneur cyclopéen. Crimes financiers, kokorat officiels, koukous fermés en des blindés, deals de postes et trafic de cocaïne ; la première magistrature, la primature et la diplomatie sont envahies par la flagornerie, le concubinage, l’inculture et la sinécure.

La transition a pour mission de redresser la barque en péril

Véritable branlebas ; tous les malfrats, les ingrats, les « valpas » et les « avadras » à la tête des ministères, des organismes autonomes et de la salle de comédie du Bicentenaire, sont de connivence avec la mafia au pouvoir pour tirer le drap de leur côté, en toisant tout un peuple dans la crasse et dans un froid glacial. Les postes dorés de la diplomatie sont convoités par les maîtresses, les « tizanmi », les oncles, les frères et les cousins de ces ministres débiles, conseillers arrivistes, députés et sénateurs affairistes pour ne rien foutre sinon salir l’image de notre république historique dans les rackets de visas, l’usage de faux et une palanquée de malversations financières. 2010 à 2020, la décennie satanique des pédants, des dents longues des crimes ardents, des présidents forgeurs d’accidents, des charlatans et des menteurs comme des arracheurs de dents. Les mazettes et les « Zabèlbòk Bèrachat » doivent quitter « sous tête » le gouvernail du navire !

Toute une société badigeonnée dans l’indignité, la mendicité et le miséréré. Les fruits de la gabegie, la pornographie, la mégalomanie et la cleptomanie de la bande Sweet Micky ont tenu la promesse des fleurs fétides des 400% Bullshit ! Beaucoup de pain sur la planche pour la transition qui aura à déclencher les réflexions de justice pour enclencher le procès Petrocaribe, penser le développement soutenable pour de vrai en se débarrassant des ivraies, panser les plaies qui déstabilisent la monnaie, la paix et nos minerais.

De surcroit, la transition devra pencher sur les conflits et délits relatifs au Dermalog, Dollar-cinquante, Sofidai, FDI, CAS, FAES, BMPAD,…,  ainsi que les crimes de lèse-patrie dépêchés par le truchement de mercenaires locaux et étrangers qui mettaient des plombs avec aplombs aux poumons de la population révoltée de ses conditions délétères. Cette notoire mission transitoire consistant à nettoyer les écuries d’Augias n’est possible qu’avec des personnalités loyales, aux colonnes vertébrales idoines, dignes et compétentes intronisées à la direction des institutions régaliennes.

Une nation n’est digne et honorable que par la qualité de ses institutions

Haïti doit marquer le virage vers la stabilité, la dignité et le développement inclusif en comptant sur la partition de chacune de ses institutions clés. Le tissu social coupé en miettes morceaux, les prix ont grimpé, la gourde souffletée, la contrebande renforcée, la jeunesse dépravée, le banditisme est musclé et équipé par des mains officielles trempées dans toutes les infractions ; le désordre a atteint son apogée. Bigbang causé par une bande de gangs !

En tant que rescapés du kidnapping et des crimes sanglants de ce régime cupide et cynique, nous devons opter pour la rédaction d’une nouvelle épopée en garantissant un espace vital, vivable et attractif à nos poupons et à nos poupées privés trop longtemps de sentiment de fierté et de liberté, quasiment expirés prématurément avant d’atteindre l’âge de puberté.

Depuis les 6-7 juillet 2018, les ciseaux se croisent, les fourneaux s’échauffent à blanc et l’étau se resserre avec ces bourreaux et taureaux du PHTK qui transforment macabrement leur position de négociation en pouvoir de perturbation en des procrastinations, pressions, oppressions, perversions et gangstérisations. Puisse ce dimanche 7 février 2021 voir chantée la messe du déclic pour stopper l’hémorragie de la médiocratie rancie instaurée depuis une décennie par les sommités de la gabegie du PHTK.

Puisque, contrairement au maître à penser des invectives, nous ne sommes pas des zombis et des débris rabbis dans le cannabis, nous devons fourbir nos armes dialectiques en harmonisant nos énergies pour fouler le macadam, brandir des pancartes, secouer la toile, réactiver les plaques tectoniques du Petrochallenge devant les ambassades, devant les organisations internationales, au bercail et à la diaspora pour exiger que « Haitian Lives Matter ». Nou Fout Bouke !

C’est évident qu’en cette date, salvatrice pour les victimes et schizophrénique pour les tortionnaires, à travers des liturgies d’essence révolutionnaire mélangées d’un vin divin à l’encens méritocratique, les mauvais esprits de ce pouvoir merdique seront pourchassés pour se précipiter vers l’abime. Deux ans à accorder à la transition contrainte à être assurée en permanence par la probité et des personnalités cultivées. Et plus tard aux élections, après le déblayage du terrain par la transition, notre vote perspicace sera notre bouclier et notre épée de guerrier pour égorger la flopée de maniaques, oligarques et des macaques politiques pour les déposer sur la civière et les envoyer au cimetière ad vitam aeternam.

Ce ne sont pas des parlementaires réfractaires, commanditaires du kidnapping, faux dignitaires sans argumentaires, de niveaux primaire et élémentaire qui seront en mesure de contrôler, analyser, superviser et valider les projets complexes de la politique publique. Des présidents d’impotence, d’incompétence patente, sans science ni conscience et de connivence avec le banditisme ne peuvent aucunement améliorer les conditions de vie.  Derrière tout grand homme, il y aurait une grande femme; derrière des présidents usurpateurs et corrompus, il faut comprendre qu’il y aurait des premières dames pétasses, voraces, sans classe, tenaces dans les délits et la corruption qui contribuent ainsi à nous entasser dans la petitesse et la détresse.

Haïti ne s’en sortirait jamais avec ces premiers ministres et ministres aux colonnes vertébrales courbées par la lordose et la cyphose. Ces dignitaires sans dignité, ces directeurs généraux assassins qui tuent, qui trafiquent et qui se masturbent en public, ne détiennent ni la compétence ni la volonté d’investir du temps dans la réflexion et la conception de projets de société. Ce n’est pas une surprise d’observer une chute libre en parachute déchirée quand ce sont des corps squelettiques dépourvus de cœurs, de têtes, de cerveaux et de matières grises qui s’installent à l’hypophyse des sphères décisives de nos institutions.

Pour ce qui concerne notre église vandalisée – matérialiste et mercantiliste, prise en otage par la bêtise qui convertit, communie, baptise dans la ruse, qui attise la crise anomique et qui atomise les vertus de la fidélité – elle est appelée à se ressaisir pour jouer son rôle de vigie en éclairant les esprits et en illuminant les cœurs d’amour, de solidarité et d’humilité.

Cette presse compressée et prostituée, promotrice de la maladresse, la bassesse, la traitresse et la tristesse, le peuple n’en veut plus. La plupart des figures doctoresses, des factices princes, princesses et duchesses de ce quatrième pouvoir transgressent la sagesse, la justesse et la noblesse du métier en marchandant leurs armes professionnelles et en vendant leurs âmes à Lucifer. Une véritable course sans cesse pour des liasses de billets qui procureront au final une factice liesse dans la détresse, la peur et le déshonneur. Au final, pourquoi faire ?

Au niveau de la Métropole et de toute la Caraïbe, nous faisons le vœu d’une nouvelle Vision pour assurer un bonheur au Zénith Pluriel, Sans Fin, sur tous les plans. Passéistes enchaînés par des esprits « Ginen », nos pensées sont constamment nourries dans la reviviscence d’un prestige du temps de Quisqueya ou Bohio. Aujourd’hui, nous avons besoin que le Soleil brille et que la Lumière luise internationalement sur les Antilles et particulièrement sur notre Haïti pour que des Eclairs d’espoir et de concrétisation des rêves de bien-être collectif jaillissent dans le cœur et la tête de toutes les couches sociales.

Cette université mazette, muette, désuète, obsolète, donnant des maux de tête et étiquetée de tous les maux, ne s’apprête guère à jouer son rôle élitiste d’éclaireur de la cité ombragée par la médiocrité, l’insécurité et l’inefficacité. Politique de l’autruche, les recteurs, doyens et professeurs ne veulent pas déranger la flagornerie, la dérive et l’ineptie officielle dans l’exercice de leurs missions chaotiques. Pourtant, pourtant, c’est exactement cette fonction anticonformiste de déranger le statuquo pour dégager les « best practice » qui est dévolue à la pensée universitaire. Faut-il toujours rappeler dans une tautologie itérative que la modernité est alimentée par les travaux de réflexions et de recherche du capital humain que l’université est appelée à préparer pour les générations actuelles et futures.

Pour octroyer comme à l’Ecole des fans des résultats contemplatifs, d’excellence fallacieuse, l’école est dénivelée, décollée, dégringolée et rapiécée dans le « bouilli vidé ». Une année scolaire en comma, on se demande par quelle baguette magique Agénor Cadet a pu sauver ce malade en déconfiture. Durant plusieurs mois de cumul de lacune en des épisodes de pays lock et de confinement au Coronavirus, nos enfants seraient devenus plus intelligents. Cette causalité nécessiterait une étude. Bizarre ! La transition devra s’atteler à recoller les morceaux de l’école déchirée par un nivellement par le bas qui tutoie la caverne.

En ligne avec le vœu de Jean Price Mars exprimés dans « La vocation de l’élite », tapis rouge doit être définitivement déroulé à la probité, à la sommité intellectuelle et à la dignité pour que la cité se détache des immondices, des limons et des airs moribonds afin qu’elle respire à pleins poumons. Pur sophisme et paralogisme de croire que la politique serait un champ à destiner à des requins, des mesquins, des vilains, des malandrins et des assassins de grand chemin.

Un pays se conçoit, se pense, se planifie et se construit à travers des réflexions, des discussions, des coordinations, des négociations et des coopérations que seule l’intelligentsia permet de concrétiser. Décès infanto juvénile du régime kwashiorkor du PHTK, 7 février 2021, la case de départ vers la culture de l’excellence.

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com