A Porto Rico, en moins de deux semaines, la donne a changé. Selon Vatican News, Porto Rico a vécu « un scandale couplé à des accusations de corruption et de mauvaise gestion financière, sous le mandat du Gouverneur Ricardo Roselló« . En 2017, rappelle la presse catholique, « l’île a déclaré le plus gros processus de faillite jamais lancé par une entité locale aux États-Unis« .
Actuellement dans les Caraïbes, sauf en Haïti, pays également en faillite et sans budget de fonctionnement et le plus pauvre où des dirigeants dénoncés de corruption grave et d’abus de pouvoir, de détournement de fonds, de malversations, de concussion, de massacre sur des habitants de La Saline…font encore la loi et agissent en toute impunité sous la bénédiction d’un Parlement budgétivore et très improductif, prêt à colorer les combinés.
Samedi 27 juillet 2019 ((rezonodwes.com))–« À la croisée des Amériques, Porto Rico, une île en quête d’autonomie » titre Vatican News, au lendemain de l’annonce de la démission du Gouverneur Rosello, élu pour 4 ans (2017-2021). Après deux semaines de manifestations réclamant sa démission, commente le journal du Vatican, « le gouverneur de Porto Rico embourbé dans un scandale de conversations controversées sur l’application Telegram a annoncé, mercredi 24 juillet, qu’il quitterait ses fonctions le 2 août prochain« .
Le film des événement qui ont porté le Gouverneur Rosello à démissionner sans qu’il y ait la moindre perte en vies humaines enregistrées, contrairement Haïti qui comptait ses cadavres par dizaines depuis plus d’un an, à en croire les rapports d’organismes de défense des droits humains.
Environ 900 pages de conversations révélées ont fait basculer le gouvernement, moins que les volumes d’un rapport accablant de dilapidation des $4.3 milliards de fonds de Petro Caribe en Haïti, pays à la merci de l’assistanat
Une démission qui intervient après deux semaines de manifestations populaires, qui ont commencé sur l’île caribéenne lors des révélations du Centre de journalisme d’investigation de Porto Rico. Ce centre journalistique, selon le récit de Vatican News, a révélé le contenu de 889 pages de conversations entre le gouverneur et onze hauts responsables locaux, anciens ou actuels, sur la messagerie cryptée Telegram.
A la seule différence, ils n’étaient pas perchés du haut d’un char allégorique pour débiter sans gêne leurs sottises. Mais sur Telegram, ils y tenaient des propos controversés sur des fonctionnaires, des journalistes, des femmes et des homosexuels, mais y figuraient aussi des plaisanteries douteuses sur les victimes de l’ouragan Maria en 2017, qui avait fait plus de 3 000 morts, suscitant l’ire populaire.
Quelque 44% de la population qui vit sous le seuil de pauvreté a également pris la décision de divorcer avec une équipe de dirigeants malhonnêtes et corrompus, par-dessus tous sans état d’âme et de compassion. Maintenant, il fut un temps à Porto Rico, un gouverneur n’a pas eu le temps d’achever son mandat à cause de son incapacité à diriger. Et ce n’est pas fini, car la-bas, il existe bel et bien un système judiciaire qui ne tardera pas bientôt à lui demander des redditions de compte.
Pourrions-nous être à la fois pauvre et continuer d’encenser ceux qui sont accusés d’être des principaux responsables de tous nos maux ?