
Il est bruit que les dominicains se plaignent toujours et se demandent quand finalement, ils vont devoir s’arrêter de continuer à payer les conséquences des inconséquences et de « timoun’ri » des dirigeants haitiens.
Fait surprenant car même avec la présence de deux Premiers-ministres en fonction à la Primature, l’un pour liquider les affaires pressantes (se débarrasser immédiatement de Gédéon avant le 29 août) et l’autre, pour s’occuper du réarrangement de ses chaises musicales, dépendamment des caprices de 9 parlementaires, selon le sénateur Larèche, l’Etat haitien n’arrive toujours pas à assister la population dans ses besoins primaires et primordiaux…(le boire, le manger et la santé).
Dans certains endroits du pays où le marché parallèle de la vente de carburants est établi officieusement et parfois sous des yeux complices, on observe déjà le prix du triple du gallon de la gazoline payé à la pompe, au point qu’une échauffourée éclata en milieu de semaine aux abords d’une pompe à essence aux Gonaives.
Samedi 31 août 2019 ((rezonodwes.com))–La presse dominicaine a rapporté que des soldats du Corps spécialisé de sécurité des frontières terrestres (CESFRONT), posté dans la municipalité de Dajabon, ont procédé à la saisie des dizaines de récipients remplis de plusieurs gallons de carburant. Ces produits, selon un rapport rédigé, devraient laisser le territoire dominicain en contrebande vers le marché de consommateurs haitiens recherchant avidement ce précieux liquide au pesant d’or.
Les petits commerçants haitiens auraient profité vendredi du marché binational pour transiter illégalement par la rivière Massacre, des dizaines de récipients remplis de gazoline et du diesel. Le communiqué de CESFRONT a relevé que pendant la journée du vendredi, « des personnes de nationalité haïtienne ont tenté de faire passer en fraude plusieurs dizaines de gallon d’essence et de diesel« .
Au point frontalier Ouanaminthe-Dajabon, selon les données, à plusieurs reprises, l’armée dominicaine a procédé à des multiples saisies des produits du carburant, à chaque fois, laisse-t-on entendre, que des passeurs tentent de contourner les règlements en utilisant la voie fluviale.
Le colonel José Manuel Durán Infante, directeur général de CESFRONT, a déclaré que « lui et les hommes placés sous son commandement veillent activement à ne pas porter atteinte à la sécurité dans leur zone de responsabilité, conformément aux dispositions du général Rubén Darío Paulino Sem, ministre de la Défense de la République dominicaine« .