Le porte-parole du groupe Cassation et du Front Résistance HAÏTI exprime sa solidarité envers toutes les victimes des violences d’État liées au groupe Viv Ansanm, dont les agissements criminels mettent en lumière la responsabilité de certaines multinationales. Ces dernières, engagées dans des pratiques mafieuses, chercheraient à s’approprier les ressources naturelles d’Haïti et de nombreux pays à travers le monde.
Accusations contre les multinationales et les groupes armés
Ces entreprises, dépourvues de tout scrupule, financeraient par des moyens violents la déstabilisation du pays. Le groupe Viv Ansanm incarnerait l’exécuteur d’un projet macabre, sacrifiant une population paisible au profit de l’exploitation illégale des ressources. Parmi les exemples cités :
– Le déplacement forcé des populations de l’Ouest (zones riches en pétrole) vers des zones comme Caradeux, l’Île à Vache, Cité Soleil, ou la plaine du Cul-de-Sac.
– L’exploitation suspecte de gisements d’uranium (Saut-d’Eau), d’argent, de ciment, d’or (Grand-Bois), de nickel, de gravier et de roche calcaire (Kenscoff).
Implication de puissances étrangères et de l’élite politique
Winder Bernard, porte-parole du Front Résistance HAÏTI, accuse explicitement le clan Clinton, les Bush et une partie de la classe politique traditionnelle d’avoir orchestré l’extermination de la population haïtienne pour contrôler ses ressources. Leur implication est également évoquée dans la catastrophe du 12 janvier 2010, où des centaines de milliers de morts seraient liées à l’utilisation supposée d’une « arme sismique » (projet HAARP).
Ressources naturelles et conspiration historique
Le militant dénonce le retard suspect dans la reconstruction du Palais National, qu’il associe à un plan d’exploitation des ressources de Port-au-Prince. Il rappelle :
– Les prospections pétrolières initiées sous Dumarsais Estimé (Caradeux) et Jean-Claude Duvalier (Grande Saline, Île de la Gonâve).
– La découverte en 2018 de 11 gisements pétroliers, principalement dans l’Ouest, qui aurait motivé le président Jovenel Moïse à activer le BSAP (Brigade de Sécurité des Aires Protégées). Son assassinat en 2021 coïnciderait avec cette volonté de protéger les ressources.
Exploitation illégale et complicité institutionnelle
Les multinationales Newmont et Somine détiennent illégalement 51 % des droits miniers en Haïti, selon Bernard. Leur mainmise s’appuierait sur un référendum constitutionnel manipulé et la collaboration du CPT (Conseil Présidentiel de Transition) et de l’élite économique criminelle.
Appel à la résistance populaire
Face à ce « projet macabre », Winder Bernard appelle le peuple haïtien à se soulever contre :
– Le CPT, accusé de servir d’intermédiaire aux multinationales.
– Le projet de déplacer la capitale pour déclarer l’Ouest « zone de non-droit », facilitant l’exploitation anarchique.
– La modification de la mission du BSAP sous l’égide de Fritz Alphonse Jean, qualifié d’« apatride » pour avoir vendu les réserves d’or de la Banque Centrale.
Le Front Résistance HAÏTI dénonce une entreprise de colonisation économique masquée par des crises sécuritaires et politiques. Il exhorte la population à résister contre « l’extermination » programmée et à défendre la souveraineté nationale.
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