Non à l’ESCLAVAGE !
Haïtiens/Haïtiennes, craignions d’être un jour la Lybie de quelqu’un…
Lundi 27 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– En mon nom propre, en celui de ma famille et en ma qualité de Très Puissant Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil du 33e et Dernier Degré du REAA Pour la République d’Haïti, je proteste énergiquement contre la captivité et la vente d’Etres Humains (Africains) par certains mercenaires libyens ou évoluant en Lybie (pays qui a bénéficié du vote favorable et décisif de la République d’Haïti ) ainsi que contre tout système esclavagiste qui persiste en plein 21e siècle en Afrique ou ailleurs.
J’appelle les dirigeants des pays d’Afrique noire, particulièrement ceux qui sont Francs-maçons, à adopter des mesures célères afin de faire libérer nos frères et sœurs retenus contre leur volonté en captivité en Lybie et ailleurs.
Au nom des Marrons de la liberté d’Ayiti, de Toussaint Louverture, de Jean Jacques Dessalines et de nos pères/mères fondateurs qui ont combattu ce système oppressif jadis, le Gouvernement de la République doit prendre contact avec les autorités libyennes afin qu’elles puissent faire cesser immédiatement ces pratiques déshumanisantes.
Et s’il le faut, la République Noire et Anti-esclavagiste d’Haïti doit, même par principes, au nom de l’humanité et du sang qui nous lie à nos frères/sœurs africains, déclarer la guerre à la Lybie et se préparer à y envoyer des hommes/femmes épris de liberté pour combattre aux côtés de nos frères du Tchad, du Gabon, des deux Congo etc. afin d’arrêter cette traite infâme.
Haïti doit prendre courageusement la défense de nos frères/sœurs victimes de cette agression abominable. Il faut une dénonciation et une sanction collective contre ces agresseurs. La neutralité n’est pas de mise. Aujourd’hui, ce sont nos frères/sœurs Africains qui subissent cette ignominie et demain, nos milliers de frères/sœurs qui s’exilent volontairement ou émigrent désespérément de part le monde, n’existe t-il pas un risque pour eux/elles ?
Les haïtiens de la diaspora doivent organiser des marches et des « sit in » devant toutes les représentations de la Lybie pour protester contre ce retour macabre vers l’esclavage.
Si l’Etat haïtien le souhaite, je suis volontaire afin d’aller rencontrer et motiver les Chefs d’Etat d’Afrique Noire pour un consensus, une fusion et une action commune contre ces libyens esclavagistes.
Parallèlement, les dirigeants des pays noirs (Afrique, Haïti etc.) doivent dorénavant penser pays, population afin d’éviter ce genre d’émigration meurtrière et déshumanisante.
Haïtiens/Haïtiennes, craignions d’être un jour la Lybie de quelqu’un (Craignez d’être un jour l’Ethiopie de quelqu’un: Alfred Nemours) !!!
J’ai dit !
Fr. Gaétan
27 11 2017