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Dans les couloirs feutrés des grandes conférences internationales, une voix haïtienne se distingue de plus en plus : celle de Me Hans Ludwig Joseph, Directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). Ces derniers jours, il a enchaîné les rencontres de haut niveau avec un objectif clair : hisser Haïti au rang des pays moteurs dans la lutte contre la corruption.

Il a pris la parole lors d’un panel international aux côtés de représentants du Hong Kong, du Pakistan, du Népal, de la Russie et de la région administrative spéciale chinoise. Me Joseph y a défendu une approche profondément humaine et inclusive de la gouvernance. Il a rappelé que la lutte contre la corruption ne peut réussir sans l’implication directe des citoyens. « En Haïti, nous impliquons les jeunes, les femmes, les journalistes, les universitaires, mais aussi les personnes à mobilité réduite », a-t-il affirmé avec conviction, soulignant la vitalité des initiatives citoyennes portées par l’ULCC.

Mais c’est également sur le terrain diplomatique que le directeur général de l’ULCC s’est illustré. Le 22 mai, il a tenu une réunion bilatérale avec les autorités anti-corruption du Brésil, notamment avec le Dr Boni de Moraes Soares, Procureur national pour les affaires étrangères et Vice-président du comité de pilotage du Réseau GlobE. Au cœur des échanges : des engagements concrets pour le partage de bonnes pratiques, des formations pratiques et un accès à des réseaux d’information internationaux pour les enquêteurs haïtiens.

Le lendemain, il a rencontré le Directeur exécutif d’INTERPOL, Darrin Jones. Cette rencontre a marqué un tournant stratégique. INTERPOL envisage désormais de soutenir activement la Section fraude financière et anti-corruption de l’ULCC. Pour Me Joseph, ce partenariat ouvre la voie à « de nouvelles percées importantes » dans la lutte contre l’impunité en Haïti.

Sous sa direction, l’ULCC ne se contente plus d’alerter ou de dénoncer : elle tisse des ponts, bâtit des coalitions, s’arme d’expertise et gagne en légitimité. Me Hans Ludwig Joseph incarne ainsi une nouvelle génération de dirigeants engagés, pour qui la lutte contre la corruption n’est pas seulement une bataille juridique, mais aussi un combat de dignité, de confiance et d’avenir.

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