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Haïti saigne. Et pendant que le peuple pleure, Didier Fils-Aimé, lui, signe. Dans le silence des bureaux climatisés, à l’abri des regards, le Premier ministre déroule un plan méthodique de démantèlement de l’État, morceau par morceau, contrat par contrat, dollar par dollar.

Dernière trahison en date : un accord secret de plus de 25 ans avec Caribbean Port Services (CPS), négocié sans l’aval de la présidence ni la moindre consultation publique. Ce contrat à long terme, dissimulé aux institutions de contrôle, n’est pas seulement une entorse à la loi : c’est une gifle à chaque citoyen qui croit encore en l’idée d’une République haïtienne souveraine.

Ce n’est pas de l’ignorance. Ce n’est pas une erreur de jugement. C’est une entreprise cynique de concentration du pouvoir et de captation des ressources nationales. Le rapport des Nations Unies parle d’une “dérive autoritaire à but lucratif”. Mais ce langage diplomatique peine à traduire la violence réelle de ces actes : c’est l’État qu’on pille à ciel ouvert.

Et comme si cela ne suffisait pas, une autre bombe explose dans l’ombre : Didier Fils-Aimé serait personnellement impliqué dans une tentative d’obtention d’un contrat de 43 millions de dollars pour la production des passeports haïtiens. Là encore, dans le dos du peuple. Là encore, en transformant un droit fondamental, celui de voyager, d’exister en une machine à profits.

Quelle vision du leadership peut justifier que l’on monnaye l’identité d’un peuple ? Qu’on transforme chaque document officiel en pactole privé ? Sous Fils-Aimé, le passeport haïtien n’est plus un symbole d’espoir : c’est une marchandise.

Pendant ce temps, les citoyens ordinaires font la queue, désespérés, dans les bureaux administratifs. Ils attendent un document, une promesse, un avenir. Ils n’obtiennent qu’humiliation, délai et silence.

Le Premier ministre s’enferme dans un mutisme complice, pendant que les institutions s’effondrent, que l’État se vide de sa substance et que les Haïtiens perdent jusqu’au droit de quitter le naufrage.

Didier Fils-Aimé n’est pas un simple gestionnaire incompétent. Il est devenu le visage d’une oligarchie prédatrice qui confond la gouvernance avec le pillage organisé. Il ne s’agit plus de savoir s’il agit en dehors des règles. La vraie question est : combien reste-t-il à vendre avant qu’il ne quitte le pouvoir ?

Le peuple haïtien mérite mieux que des accords clandestins et des contrats truqués. Il mérite un État qui protège, pas qui dépouille. Un Premier ministre qui sert, pas qui se sert.

À ce rythme, il ne restera bientôt plus rien à gouverner. Et quand viendra le jugement de l’Histoire, ce ne seront pas les chiffres des contrats que l’on retiendra, mais le nom de celui qui aura trahi la nation les yeux dans les yeux.

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