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La TNH parle de productions à exporter ! De quels studios viendraient ces productions ? Et de quels genres ? Pas une seule salle de cinéma à Port-au-Prince, pour aller se recréer en ces temps de fêtes, pourtant sans vergogne, nous offrons des spectacles à plus de $200 le billet dans un pays où des millions de gens ne mangent pas à leur faim.
Ailleurs, en République Dominicaine, les salles de projection se multiplient et l’ industrie cinématographique génère plus de $70 millions l’an

Santo Domingo, samedi 30 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-La Direction Générale du cinéma dominicain annonce en grande pompe le renforcement du cinéma comme une industrie de divertissement rentable en République dominicaine, avec les productions et les projections dépassant plus de 3 milliards de pesos par an, environ $73 millions.

Contrairement à la direction générale de la TNH annonçant l’élargissement de sa programmation au-delà de nos frontières, sans un renforcement ou multiplication adéquate des productions cinématographiques haïtiennes, les chaînes de télévisions dominicaines, à travers l’expansion du 7ème art, continuent de vendre l’image de leur pays.

Des observateurs qui ont assisté à la signature de l’accord vendredi 29 décembre 2017, entre Gamall Augustin, pour la TNH et Clifford Dessables, pour le compte de Focused Media, se sont interrogés à propos du genre de production que la télévision d’Etat convertie depuis quelques temps en télé gouvernementale Tèt Kalé, voudrait bien offrir aux téléspectateurs d’outre-mer.

Parallèlement, la Direction Générale du cinéma dominicain a fait savoir que pour la seule année 2013, il y eut au total 96 projets cinématographiques et audiovisuels qui ont été tournés au pays, 34 de production nationale et 7 de firme étrangère mettant en valeur le paysage dominicain.

De toutes ces productions locales, précise la DGC, le film « Carpinteros« , du réalisateur Jose Maria Cabral, a remporté le Prix spécial du jury et de meilleur acteur au Festival international du film de Guadalajara, au Mexique; en plus du meilleur film ibéro-américain au Festival international de Santander, en Colombie.

A quand la régénérescence du cinéma haïtien qui nous aurait valu partout de salles de projections ? Commencer par produire du beau et du bon, et le public s’en raffolera, ainsi nos acteurs, chanteurs et comédiens ne penseront-ils plus à une fonction élective pour pouvoir mieux assurer leurs vieux jours. Et si chacun se contentait de rester à sa place et continuer de faire ce qu’il sait faire de mieux !