Cette déclaration est signée de Rubén Maldonado, président de la Chambre des Députés en République Dominicaine, réagissant vigoureusement à une déclaration de Robert Coplay, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade américaine à Santo Domingo concernant le niveau élevé de l’état de corruption dans ce pays
Santo Domingo, vendredi 24 novembre 2017 ((rezonodwes.com)).- Robert Coplay, Chargé d’Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis en République Dominicaine n’a encore rien vu et entendu du degré de corruption dénoncée dans les Caraïbes quand un de ses pairs avait publiquement fait cause commune avec un ancien président haïtien pour lui tirer d’affaire, lors de l’éclatement d’une histoire d’obtention de passeport étranger et d’un soupçon de double nationalité.
C’est presque tous les hauts dignitaires dominicains qui ont condamné jeudi la déclaration de Robert Coplay affirmant que « les citoyens dominicains en ont marre de la corruption« . Et que dire des pauvres citoyens haïtiens, se demande un intervenant sur les réseaux, rappelant qu’ils sont appelés déjà, à travers le budget 2017-2018, à payer la lourde dette d’un fond de Petro Caribe dilapidé par des dirigeants indexés se faisant tous passer aujourd’hui pour des enfants de chœur.
Du Procureur général de Santo Domingo au président de la Chambre des Députés, les sons de cloche sont les mêmes partout.
Rubén Maldonado, président de la Chambre des Députés, et son collègue Francisco Matos, ont déclaré jeudi que « la corruption n’est pas une exclusivité de ce pays et qu’elle existe également aux Etats-Unis« . Quant au Procureur Général, Juan Rodríguez, il s’est contenté de défendre les actions menées par la justice dominicaine contre la corruption tout en soulignant une lutte acharnée menée par l’Etat contre ce fléau.
Cette levée de boucliers survient moins de 24 heures après que Robert Coplay, le représentant du gouvernement américain à l’Ambassade de Santo Domingo, eut averti que le problème de la corruption pourrait avoir un impact sur la croissance économique du pays et affecter le climat des investissements étrangers.
Rappelons que les ambassades américaines de Port-au-Prince et de Santo Domingo, les deux nations partageant l’île d’Haïti ou d’Hispaniola, sont placées sous commande des Chargés d’Affaires en attente de l’entrée en fonction de deux femmes comme représentantes directes de Donald Trump auprès de Moise et de Medina.