L’arrivée de Katia Verdier à la tête du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE)soulève de plus en plus de critiques et d’indignation. Loin d’incarner un souffle nouveau pour la diaspora, sa gestion est perçue comme une succession de déplacements stériles, sans feuille de route claire, ni résultats tangibles pour la communauté haïtienne à l’étranger.
Depuis son installation, aucun projet concret, aucune réforme structurante, aucun programme sérieux n’ont été initiés sous sa direction. Le ministère se limite à des voyages répétés, souvent perçus comme des opportunités pour toucher des per diem, plutôt que comme de véritables missions diplomatiques ou de développement.
Selon plusieurs sources politiques, Katia Verdier n’aurait pas été choisie pour ses compétences, mais plutôt recommandée par un proche du Premier ministre Didier Fils-Aimé. Ce choix témoigne d’un favoritisme flagrant, au détriment de profils compétents, expérimentés et issus de la diaspora, capables de représenter réellement les intérêts des Haïtiens vivant à l’étranger.
Katia Verdier n’est pas issue de la diaspora et ne fait partie d’aucune organisation représentative de celle-ci. Avant sa nomination, elle travaillait comme serveuse en Haïti, un parcours sans rapport avec les enjeux stratégiques et diplomatiques liés à la gestion de la diaspora. Son arrivée au MHAVE apparaît ainsi comme le fruit du hasard, sinon de manœuvres politiques douteuses, plutôt qu’une reconnaissance de mérite ou de compétence.
Ses prises de parole publiques démontrent un manque flagrant de maîtrise de son portefeuille ministériel. Loin de défendre une vision, elle se contente de répéter les lignes dictées par son entourage politique. Sa posture de simple suiveuse, sans leadership, affaiblit davantage la crédibilité déjà fragile du ministère.
Le MHAVE, pourtant essentiel pour créer un lien fort avec les millions d’Haïtiens vivant aux quatre coins du monde, se retrouve aujourd’hui transformé en coquille vide. Plutôt que de renforcer les relations avec la diaspora, d’encourager les investissements, de valoriser les talents haïtiens à l’international, il végète dans l’inaction et l’amateurisme.
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