Mercredi 29 janvier 2020 ((rezonodwes.com))– Incapable de créer un climat de sécurité pouvant permettre aux membres de la population de vaquer sans crainte à leurs activités, le Président Jovenel Moise tente une fois de plus de chercher des boucs émissaires afin de cacher l’échec de son administration ayant récolté en 2019 un score avilissant de 18/100 dans l’indice de perception de corruption établi par Transparency International.
Jovenel Moise pointe du doigt principalement des personnalités qu’il désigne comme des cerveaux intellectuels provoquant les actes criminels commis à longueur de journée sur le territoire national.
Pour le premier mandataire de la nation, l’objectif final de ces « cerveaux intellectuels », en installant l’insécurité dans le pays, serait de faire capoter son régime, en poussant le peuple à se révolter contre lui et son équipe.
Mais l’ancien propriétaire d’Agritrans qui serait transformé en Sofidai, déclare, sans citer de nom, qu’il est trop tard pour ces individus, car il va les traquer, comme il a commencé à arrêter certains d’entre eux.
En effet, plusieurs militants politiques de l’opposition ont été arrêtés pour des motifs farfelus.
Un d’entre eux, Kerton Lortéus, vient d’être relâché après avoir passé deux mois en prison. Lortéus a été accusé, sans aucune preuve, d’avoir assassiné un policier, André Vigne Richardson, dans le département des Nippes, alors qu’il se trouvait, au moment des faits en réunion avec des autorités locales à l’intérieur d’un commissariat, bien loin des lieux du crime.
Pourtant, en dépit des massacres opérés par des chef de gangs ouvertement associés à des personnalités de son administration, rien n’a pourtant été fait pour livrer à la justice ceux qui sont indexés par la DCPJ dans ces affaires.