Quatre ans plus tard, la justice du Honduras a saisi une occasion pour mettre les points sur les « i » dans le cadre d’un dossier de corruption touchant Rosa Elena Bonilla, épouse de l’ancien président de la République, Porfirio Lobo (2010-2014). Elle aurait détourné sur son compte privé, le 27 janvier 2014, plus d’un demi million de dollars (12 millions de lempiras) alors que ce fond était alloué à un programme social
Tegucigalpa, mercredi 28 février 2018 ((rezonodwes.com)).- L’ancienne Première Dame a été arrêtée mardi par des éléments de l’Agence Technique d’Investigation Criminelle (ATIC) à Tegucigalpa pour un cas présumé de corruption, a appris Rezo Nòdwès auprès des journaux honduriens.
Selon la presse locale, l’arrestation de Mme Bonilla a eu lieu mardi matin vers 06:00 à son domicile situé dans le secteur d’El Chimbo, à l’extrême est de la capitale hondurienne, lors d’une opération de ATIC coordonnée par le ministère public.
L’ex-Première Dame Bonilla est accusée d’avoir transféré de l’argent d’un compte bancaire d’un programme social à son compte privé pour environ 12 millions de lempiras (environ 506 000 dollars), quatre jours après la fin du mandat de son mari, le 27 janvier 2014.
Contrairement aux sénateurs haïtiens conduits par Joseph Lambert, Kedlaire Augustin, Carl Murat Cantave et autres alliés PHTK soutenant fermement le président Jovenel Moise dans une tentative de l’élimination directe du rapport du dossier de PetroCaribe, le 1er février dernier, à Tegucigalpa, le 22 juin 2017, le Conseil National Anticorruption du Honduras (CNA) a présenté six lignes d’actes de corruption présumés dans l’administration publique impliquant l’ex-première dame, un ancien directeur de l’énergie, deux députés et un juge du Pouvoir Judiciaire, entre autres.
Par ailleurs, l’ex-première dame de 51 ans a nié les faits par l’intermédiaire de son avocat, Julio Ramírez, qualifiant de « cirque » l’accusation de CNA et déclarant l’innocence de sa puissante cliente.