Les dizaines de militants politiques entendaient manifester leur solidarité avec les députés de l’opposition avant la tenue de la séance devant statuer sur la motion de mise en accusation du Président de la République, Jovenel Moise. Les forces de l’ordre à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule
Jeudi 22 août 2019 ((rezonodwes.com))– Mercredi, dès l’aube, un dispositif sécuritaire imposant a été remarqué aux abords du Parlement. Des agents du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre y montaient la garde et la circulation sur le Bicentenaire était minutieusement contrôlée.
À l’annonce de la tenue de la séance, comme ça été le cas pour les deux précédents exercices, des militants politiques ont envahi l’entrée en signe d’appui aux députés de l’opposition initiateurs de la démarche de mise en accusation.
‘’Nous sommes ici pour manifester tout notre
soutien aux parlementaires ayant introduit la démarche de mise en accusation’’,
martèle un militant chauffé à blanc.
Dans l’intervalle, d’autres manifestants tentaient d’ériger des pneus enflammés sur la chaussée. Des agents du CIMO ont du intervenir pour empêcher l’expansion des flammes. Les agents de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène alors que parallèlement des protestataires lançaient des pierres.
Les déplacés de la Place d’Italie, limitrophe au Parlement, ont vécu un sale temps. Des enfants, des vieillards en inhalant le gaz ont eu la vie sauve grâce à des interventions de certains citoyens.
Au soir, un calme apparent a été observé. Les députés ont pu progressivement regagner l’enceinte du parlement pour la tenue de la séance.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com