Les brésiliens ne sont pas des haitiens et des haitiens ne sont pas des brésiliens. les haitiens vivent seuls leur vie de misère et disent non à la dictature car le mandat de Jovenel Moise expire depuis le 7 février 2021, en vertu de l’article 1342 de la constitution haïtienne votée massivement le 29 mars 1987.
Washington, mercredi 17 mars 2021 ((rezonodwes.com))–« Ce n’est pas le moment de remettre en question la capacité de tout @cep_haiti« , a indiqué mercredi le représentant du Brésil à l’OEA faisant totalement fi de la formation inconstitutionnelle, exclusive et illégale de l’organisme électoral haitien.
Pour le Brésil qui a vécu une dictature militaire oppressive entre 1964 et 1985, à tout prix, « il est en faveur d’élections législatives et ne veut pas risquer une quelconque vacance du pouvoir en Haïti« , car dénonce-t-on sur le terrain, c’est le seul moyen pour la communauté internationale, à travers des élections frauduleuses et exclusives de permettre au régime PHTK de garder le pouvoir aussi longtemps que possible.
De son côté, présent à la rencontre de l’OEA, l’ambassadeur de la République Dominicaine, voyant la crise d’Haiti sous un autre angle, a signalé que « l’instabilité en Haïti peut menacer toute la région ». « L’approche doit être multidimensionnelle et qu’il ne peut s’agir d’une solution de la république Dominicaine à la crise haïtienne », a-t-il poursuivi sans pour une seule fois condamner le régime inconstitutionnel et corrompu de Jovenel Moise, sans mandat constitutionnel pour continuer de parler encore au nom de l’Etat d’haiti.
Par ailleurs, une résolution du Conseil permanent de l’OEA sur Haïti reconnaît la profondeur de la crise secouant Haiti, en proie à une dictature, et demande au Conseil permanent, et non au secrétaire général, Luis Almagro, d’offrir ses bons offices pour faciliter le dialogue entre les parties en présence.