Texte II de III – ULCC : Un rapport de l’ULCC révèle un stratagème scandaleux dans des prêts accordés à Jovenel Moise par la Banque publique BPH.
Jovenel Moise non seulement s’entoure de bandits et chefs de gang (BBQ, Arnel Joseph…), d’un dealer de drogue recherché et arrêté par la DEA, (Joseph L. Mathieu), mais également confie des positions-clef dans son administration à des anciens fonctionnaires publics autrefois révoqués pour corruption (Rockefeller Vincent, Enock-Gené Génélus) et d’autres faisant l’enquête administrative et de poursuites pénales, Myriam Jean par exemple.
Lequel ou laquelle des ministres, directeurs généraux et ou membre du régime Tèt Kalé a une réputation solide en apparence au-dessus de tout soupçon ?
Samedi 6 mars 2021 ((rezonodwes.com))–L’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC), dans son rapport d’investigation (2011-2016) sur la faillite technique de la Banque Populaire Haïtienne (BPH), a recommandé, en vue de récupérer les dettes dues envers la BPH par des débiteurs récalcitrants dont Jovenel Moise, que « des poursuites pénales soient engagées contre plusieurs cadres de la BPH« .
Il est cité dans le rapport de l’ULCC le nom de Myriam Jean, à côté de André Dauphin et de Marie Gesly Levêque comme les responsables de la Banque « pour abus d’autorité contre la chose publique et abus de biens sociaux au regard, respectivement de l’article 150 du code pénal et l’article 5.14 de la loi du 12 mars 2014 portant prévention et répression de la corruption« .
En principe, ni l’un ni l’autre n’est habilité à remplir une fonction publique en Haïti pas avant une décision de justice faisant suite au rapport d’investigation de l’ULCC.
Toutefois, il s’est trouvé que le 15 mars 2020, Jovenel Moise qui flirte depuis sa campagne électorale révélée avec Joseph L. Mathieu, un fugitif impliqué dans le trafic de stupéfiants aux Etats-Unis, a nommé Myriam Jean au poste de ministre de facto du Tourisme.
L’ULCC a recommandé avant cette nomination que des poursuites pénales soient engagées contre l’actuelle titulaire du ministère du Tourisme, Myriam Jean.
Le nom de Mme Jean est également figuré sur la liste des personnes impliquées dans la gestion de la Banque Populaire Haïtienne durant la période 2011-2016 et que, selon l’ULCC, doit être écartée du système bancaire haitien pour « incompétence, manque de professionnalisme, négligences graves et laxisme dans la gestion du portefeuille de crédit de la BPH« .
Cette catastrophe financière, a dénoncé l’ULCC, « doit être imputée à l’incapacité de gestion, l’incompétence et le manque de professionnalisme des différents responsables qui se sont succédé à la tête de la BPH de 2011 à 2016 », précisant qu’en l’occurrence, il s’agit de « M. André DAUPHIN, Madame Marie Gesly LEVEQUE, Madame Myriam JEAN et Madame Myriam FETIERE« .