par Hervé Noël
Désillusion totale pour le leader de l’Union nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation suite au non-respect des consignes à la grève générale lancée pour lundi 29 avril 2019. Des leaders et chefs de partis politiques de l’opposition n’ayant pas soutenu la cause s’alignent sur le banc des accusés de Clarens Renois. Les cris d’appel à la de grève, semble-t-il, étaient trop faibles pour réveiller les consciences endormies dont les corps habitent un pays se retrouvant depuis plus d’une semaine sans un gouvernement constitutionnel et légal
Port-au-Prince, lundi 29 avril 2019 ((rezonodwes.com))–Dans les rues de la capitale haïtienne, les activités coutumières progressaient. Dès l’aube, l’administration publique, l’école, le petit commerce, le transport en commun roulaient sans contraintes en dépit de l’appel à la grève lancé auparavant.
Le leader
du parti Union nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation, initiateur d’un
mouvement visant à exiger des actions fortes des autorités concernées face à la
recrudescence des actes de banditisme et de criminalité, s’est montré réaliste.
‘’Pour l’UNIR, la population a capté le
message. Nous avons lancé une grève pacifique, volontaire et non violent sans inviter
les citoyens à agir dans la violence, à barricader les rues. Nous ne pouvons
pas qualifier d’échec la grève, car la population avait libre cours d’évaluer
le mot d’ordre’’, a réagi Clarens Renois.
L’Union nationale pour l’Intégrité et la
Réconciliation seule contre tous ?
Jeune structure dans l’arène politique haïtienne, l’Union nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation s’est brûlé les ailes. Le premier test de grandeur nature du parti n’a pas eu l’effet escompté et aucun parti politique ne s’est rallié à la cause de l’UNIR, aux dires de son coordonnateur national, sans citer de noms.
‘’Aucun parti de l’opposition politique ne s’était adhéré à la démarche. Certains chefs de partis prétendaient que s’ils appuyaient la grève, le parti UNIR récoltera les dividendes de la visibilité. L’espace politique haïtien s’apparente à une jungle’’, clame le journaliste Clarens Renois.
Le leader
du parti UNIR dit avoir également pris des renseignements sur l’échec de la
grève de ce lundi devant appeler les instances concernées à se responsabiliser face
à l’insécurité grandissante qui prévaut à Port-au-Prince et dans d’autres coins
d’Haïti.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com