Suite à nos récentes révélations mettant en lumière de graves soupçons de gestion opaque du PM Didier Fils-Aimé, le président du CPT, Fritz Alphonse Jean, a officiellement interpellé le Premier ministre de facto, Alix Didier Fils-Aimé. Dans une lettre datée du 9 juillet, il exige des clarifications sur quatre dossiers jugés sensibles et entachés d’irrégularités.
Selon la correspondance, ces affaires soulèvent des préoccupations majeures quant à la transparence et à la bonne gouvernance de l’administration dirigée par Fils-Aimé. En première ligne figure le renouvellement controversé du contrat entre le Conseil de Gestion du Port (CPS) et l’Autorité Portuaire Nationale (APN), prolongé pour une durée exceptionnelle de 27 ans, sans débat public ni appel d’offres connu.
Le deuxième point abordé concerne le dossier du complexe hôtelier Oasis, un partenariat impliquant l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA), la Banque Nationale de Crédit (BNC) et le Fonds de Développement Industriel (FDI). D’après Fritz Jean, ce montage financier mettrait l’État en position de perdre 17 millions de dollars d’actifs, faute de mesures de protection adéquates.
Le troisième dossier pointé du doigt est celui du système de délivrance des passeports, actuellement en situation de blocage. Le président du CPT évoque un choix illégal de prestataire de services, effectué sans respecter les procédures légales en vigueur.
Enfin, un quatrième dossier, non encore dévoilé publiquement, serait également source d’inquiétude et nécessiterait des éclaircissements urgents de la part du chef du gouvernement.
À ce jour, le bureau du Premier ministre n’a pas encore réagi publiquement à la lettre du président du CPT. Toutefois, l’opinion publique attend des explications claires et détaillées sur ces contrats aux conséquences potentiellement lourdes pour les finances publiques et la souveraineté nationale.
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