Port-au-Prince, dimanche 4 février 2018 ((rezonodwes.com))– Sur son compte Twitter, l`homme d`affaires Dimitri Vorbe a publié un véritable plaidoyer pour la participation au carnaval de Port-au-Prince, du champion 2017 Roody Roodboy, sans pouvoir faire broncher le comité du carnaval national et le palais national.
A travers plusieurs tweets sur ce sujet, Dimitri Vorbe (Groupe Jean Vorbe et Sogener) a proposé d`assurer les frais pour permettre à l`artiste d`évoluer sur le parcours. Pourtant, jusqu`à présent, rien n`a été décidé.
Mwen te propoze komite a poum jwen cha pou @roodyroodboy , si yo dako lap soti kan mem! Depi yo dako map metel deyo, paske mering li a pase en otomatik! Mesaj li pa kont peson li pa pou peson , se verite lap di, lap aiden konpren pwoblem peyi!
— Dimitri Vorbe (@Dimitrivorbe) 4 février 2018
De son coté, l`artiste a fait comprendre que plusieurs sponsors, en plus des Vorbe, n`attendent que le signal des autorités pour lui permettre de satisfaire ses fans. Il a cité en exemple, Mcatel, Hainet, Rotella, Jocker Electronics, Brad Rent a car, etc…
Celui qui a remplacé au pied levé, au carnaval des Gonaives, l`ex président Martelly, banni pour propos obscènes, n`a pas reçu l`agrément des maîtres de Port-au-Prince.
Selon toute vraisemblance, la bande à Emmelie Prophète, légalisée par un arrêté du pouvoir Tet Kale 2, a été choquée par les paroles de la méringue du jeune et fougueux chanteur qu`elle assimile probablement à une prière « libera » contre les honorables dilapidateurs de fonds publics.
Comme les membres du fameux comité du carnaval national l`ont bien répété, l`espace du carnaval sied beaucoup plus aux attaques personnelles, aux injures de toutes sortes, car on ne saurait, dans un défilé carnavalesque, avoir affaire à des enfants, mais à des adultes vaccinés, patentés et consentants.
La bande à Emmelie Prophète s`est donc bouchée les oreilles et a refusé d`entendre la voix du public qui réclame à cor et à cri la participation du champion 2017, comme il en a été pour le chanteur de Brothers Posse, Don Kato durant les années Martelly.