A chaque pays son groupe de réfugiés. Des haïtiens optent pour un mieux-être chez les dominicains tandis que parmi ceux-là, certains voient une vie rêvée ailleurs, le Porto Rico
San Juan, Porto Rico, mercredi 1, novembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Une île de Porto Rico sauvagement ravagée par deux ouragans l’été dernier, qu’est-ce qu’elle peut bien offrir à ces dominicains au point de tenter une aventure périlleuse sur le bras de mer « le canal de la Mona » séparant les deux pays à l’est.
La police détient un groupe de citoyens dominicains qui ont débarqué clandestinement mardi sur une plage de la municipalité de Aguadia.
Sans révéler leur identité, le porte-parole s’est contenté d’avancer qu’il y a 6 hommes parmi les détenus.
Les dominicains, très critiques envers les haïtiens traversant illégalement la frontière, ont à leur tour un groupe des leurs, des sans papiers qui naviguaient en haute mer à bord d’un bateau en bois de 16 pieds de longueur, en direction de Porto Rico. Ce pays, jadis florissant, peine à se remettre depuis le passage des ourangans dévastateurs Irma et Maria.
Rezo Nòdwès a appris que la prise en charge de ce groupe de « réfugiés » dominicains incluant 6 hommes, a été confiée aux Gardes-côtes américains.
A l’opposé, des compatriotes haïtiens en dépit des révélations des avancées de la « Caravane de Changement », continuent toujours l’exode massif vers la République Dominicaine. Ils gardent l’espoir de se faire embaucher dans l’industrie agricole dévastée par les derniers cyclones.
Le président de la République qui se dit « très préoccupé par la crise Espagne-Catalogne » n’a jusqu’à présent pas réagi sur la morte subite d’une jeune femme haïtienne nourrice dans une prison à Santiago du Chili.