Faits et témoignages
En date du 28 Août 2025, selon les dires des riverains dans la zone de Clercine 14, non loin de RJ Rent A Car une entreprise de location de véhicules, les policiers de la BLVV ont procédé avec brutalité à l’arrestation de Jud-Myr SIMILIEN et Mario GUSMA, deux employés du BAFOS, une entité de la CONALD. Ils les ont conduits et forcé d’ouvrir la barrière du site RJ Rent A Car, confisqué par la Justice, appartenant à la CONALD. Ensuite, ils se sont emparés d’une carcasse de génératrice, alléguant que ces deux employés précités avaient un rendez-vous avec l’acheteur Oly DAMUS pour livrer une carcasse de génératrice.
Antérieurement, l’absence de procès-verbal de constat réalisé lors de l’opération menée par la DCPJ en date du 17 Août 2024, amenant la saisie de l’hôtel envahi appartenant au feu Casales Blanco dit Gwo Fanfan, membre de l’organisation criminelle des 400 Marozo , d’autres véhicules qui se trouvaient à côté de l’hôtel dans l’espace de RJ rent a car ; a faussé le décompte des objets présents dans le rapport de la DCPJ tels que : la saisie de 7 véhicules de marque Toyota, de 120 batteries, de 140 pneus, d’un coffre-fort contenant les sommes de 150 000 gdes et de $ 30,000 US, ainsi que les pièces d’automobile entreposées sur les lieux. Ces indicateurs ont affaibli le rapport et l’ont rendu invalide. Pourtant la CONALD n’avait jamais pris connaissance de l’existence d’un quelconque procès-verbal relatant l’existence de ces biens.
Toutefois elle a été sollicitée par la DCPJ en date du 8 Novembre 2024 pour la livraison d’une flotte de véhicules remise et constatée par le Juge de Paix Garry COUPETTE. En ce jour-là, il n’a jamais été question de biens en rapport avec ceux cités dans le rapport de la DCPJ. Il s’agissait que de 27 véhicules saisis et livrés à la CONALD par la DCPJ dans le cadre des dossiers liés à des enquêtes criminelles selon la mention faite par la correspondance de la DCPJ. Ces biens doivent être recherchés par les agents de la DCPJ en fonction du procès-verbal dressé par le Juge de Paix lors de l’opération menée le 17 Août 2024 aux environs de huit heures du soir impliquant la mort du feu Casales Blanco alias Gwo Fanfan.
Tandis que le plaignant n’a fait qu’avancer des faits sans les justifier par des preuves matérielles arguant l’existence des biens et des avoirs qui se trouvaient sur les lieux. La CONALD n’a jamais été en possession des biens relatés par le rapport de la DCPJ.
Concernant les bris de scellés évoqués dans le rapport
Après l’opération de saisie effectuée par l’Officier de police judiciaire, en l’occurrence le Chef de la Poursuite, la Justice avait procédé à la confiscation de l’hôtel Envahi et de RJ Rent a car. En ce qui a trait à RJ Rent A Car, le Commissaire du Gouvernement Me Guy Alexis a procédé à l’apposition des scellés, comme à attester le procès-verbal de l’apposition des scellés réalisés par le juge de paix, Me Jean Marie PAUYO en date du 12 avril 2025. Peu de temps après, le jour même de la remise du local saisi à la CONALD, ce même Parquetier s’est déplacé, accompagné du Juge de paix Me. Jean Marie PAUYO en date du 16 juin 2025 et par la suite ils ont pu constater que les scellés apposés sur les portes de RJ rent A car n’étaient pas sains et entiers, ils ont été brisés avant la remise de l’espace RJ Rent A Car à la CONALD. Le constat achevé ce jour-là, le site a été remis à la CONALD.
Donc il ne peut y avoir de bris de scellés perpétré par des employés de la CONALD , l’institution ne peut être reproché de vol de biens ou d’avoirs déjà confisqués par la justice , les biens énumérés dans le procès -verbal délivré par le Juge de Paix lors de la remise de ces biens par la DCPJ sont toujours en possession de la CONALD; en plus les employés de la CONALD chargés de récupérer les dits biens relatés dans le procès-verbal du Juge de Paix réalisé en présence du Commissaire du Gouvernement doivent être présents en permanence sur le site afin de procéder au transport des biens pour les vendre aux enchères , afin d’accroître les produits du Fonds Spécial , dans le but de lutter contre la Drogue , tout en aidant les différentes institutions répressives comme le BLTS ; le BAFE , le Parquet etc.. Tels sont les objectifs pour lequel le BAFOS a été créé.
En aucun cas, il ne saurait y avoir de bris de scellés parce que cette infraction a été constatée par les officiers de police judiciaire tels que le Juge de Paix de la Croix-des-Missions Me Pauyo, le Commissaire près le Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets Me Guy Alexis et des policiers de la DCPJ, le jour même de la remise du site à la CONALD.
Toujours lorsqu’il y a des cas de saisies de biens ; la CONALD doit entreprendre des opérations pour transporter ce qui s’y trouve dans l’espace pour la vente aux enchères, c’est toujours la procédure depuis l’existence de l’institution. Une fois confisqué et remis en gestion à la CONALD, selon la résolution créant le BAFOS en date du 27 Janvier 2009, l’institution peut utiliser tous ces biens pour aider la Police et la Justice dans le cadre de la lutte contre la drogue et autres crimes connexes. C’est dans cette optique que, dans ce dossier, la CONALD a mis à disposition trois (3) véhicules au service de la Direction Centrale de la Police Routière (DCPR) ; un autre au service de la Direction Centrale de la Police Administrative (DCPA) et l’hôtel Envahi au service de l’Inspection Générale de la Police (IGPNH).
Le cas des nommés Dones Celestin, Jean-Mary et Ganel Lajeunesse comme étant des vendeurs et receleurs d’objets
Selon le rapport, les biens ont été vendus à des nommés tels que : Dones Célestin, Jean Mary et Ganel Lajeunesse. Si la DCPJ identifie déjà que ces gens sont des acheteurs et receleurs d’objets, il serait plus facile de les arrêter et de les auditionner dans le cadre de cette affaire. Cependant paraît-il que ces gens n’existent pas réellement car ils devraient être déjà présents pour venir témoigner de leurs forfaits.
Le cas des allégations du sieur Oly Damus de la vente de génératrices
En premier lieu, pour qu’il y ait vente, il faut un accord de volontés entre les parties : l’acheteur accepte la chose et le vendeur reçoit le prix. Il faut nécessairement constater la présence de ces éléments dans les échanges de communication téléphoniques pour parler de négociation de vente avant la remise de la chose. En second lieu, pour que la vente soit parfaite, il faut constater la livraison de la marchandise et le paiement du prix. A notre avis, ces deux étapes ont été négligées dans le rapport de la DCPJ et dans la filature qu’ils dissimulaient.
En même temps, on ne peut pas distinguer les deux moments relatés. Tantôt le rapport précise que le sieur Oly DAMUS avait témoigné avoir constaté la vente de deux génératrices au local de RJ Rent A Car au cours de laquelle il se faisait passer comme acheteur malgré tout, les deux (2) génératrices constatées par le Juge lors de la remise du local sont toujours en possession de la CONALD au local de Auction City pour la vente aux enchères. Tantôt les enquêteurs de la DCPJ mentionnent qu’ils avaient mené une filature pour arriver à l’interpellation des deux employés. Selon ces narrations, on peut comprendre qu’il s’agit de deux moments. En réalité, il s’agit d’un évènement qui s’était déroulé en une seule étape. La DCPJ s’était transportée sur les lieux sur la base d’une épopée racontée par le sieur Oly, persuadant qu’il s’était entendu au préalable avec eux sur la vente d’une carcasse de génératrice sur la base d’une communication téléphonique pré-enregistrée. Les agents de la DCPJ n’ayant pas identifié l’originalité de l’enregistrement que le sieur Oly rapportait ainsi que s’il sortait du numéro de téléphone des employés qu’il avait indexés, ils se sont laissé gober dans cette série et sans attendre le processus d’échange qui suppose la remise du prix et de la marchandise. Ils ont procédé à leur arrestation sans avoir constater un cas de flagrance ou sans l’obtention de mandat. Donc les enquêteurs ont été bien caressés par les duperies du sieur Oly DAMUS et n’ont pas réussi la filature qu’ils prétendaient réaliser.
Sur la question de l’invitation du Coordonnateur, M. Karl-Henry Périclès évoqué par la DCPJ.
Ce rapport a aussi mentionné que des démarches ont été entreprises par la DCPJ en vue d’inviter le Coordonnateur de la CONALD à se présenter pour l’enquête. Jusqu’à présent, rien ne peut retracer la présence d’une telle convocation. Toutefois il existe une procédure légale pour interpeller un grand commis de l’état. La constitution de 1987 amendée en ses articles 186, 189-1 et 189-2 prévoit la procédure en vigueur pour ce cas. Aussi faut- il bien que la convocation passe par l’autorité de tutelle qui est la primature pour être plus proche de la loi, dans le cas contraire cette convocation n’est pas conforme à la loi.
Un procès-verbal de carence a été dressé par les enquêteurs, étant cru jusqu’à preuve du contraire, ne peut servir d’élément valable pour émettre une opinion trop facile, faisant croire que le Coordonnateur avait refusé de se présenter à la DCPJ. Le Bureau de coordination n’a jamais reçu une correspondance de la sorte, en plus la DCPJ devrait prouver par un accusé de réception la copie de cette correspondance adressée audit Bureau.
Sur le constat des véhicules retrouvés dans l’espace RJ Rent a Car
Concernant la question des véhicules retrouvés sur les lieux et cités dans le rapport de la DCPJ, les véhicules saisis dans l’opération visant l’hôtel Envahi et RJ Rent A Car ont été transporté à Auction city une entreprise spécialisée dans la vente aux enchères. Une fois confisquée ces biens doivent être vendus aux enchères pour augmenter le produit du fonds de lutte contre la drogue destiné pour aider toutes les institutions de lutte contre la drogue.
Aussi il est de bon ton de comprendre que la résolution créant le BAFOS, une entité de la CONALD permet l’utilisation des biens par les institutions de répression pour lutter contre la drogue, le blanchiment des capitaux et d’autres crimes connexes. Toutefois, selon la résolution créant le BAFOS, la CONALD peut choisir d’aliéner un quelconque bien ou de le mettre à disposition de la justice ou de la police.
Concernant l’ordre de mission retrouvé dans le véhicule des employés
Pour ce qui est de l’ordre de mission retrouvé dans le véhicule qui conduisait les employés, il n’existe aucune forme sacramentelle selon les procédures internes pour faire un ordre de mission. Jusqu’à date, aucun document légal ne peut infirmer cette procédure, il n’y a aucun texte là-dessus. Sauf que par habitude, dans la routine, ce document qui est un ordre de mission se réalise avec la signature de 3 personnes. Cependant ce jour-là une erreur a pu se glisser, l’administrateur a omis d’ajouter dans le document les deux (2) autres noms, c’est une erreur matérielle, mais cela ne peut conduire à son implication dans un tel cas. Il s’agit d’une simple erreur administrative.
Ensuite le véhicule retrouvé dans ce dossier a été mis à disposition du BAFOS au nom de l’Administrateur pour les besoins de ce Bureau. On ne saurait le qualifier de vol ou de recel d’objets. Aussi les employés peuvent pénétrer dans l’espace de RJ Rent A Car à n’importe quelle heure pour transporter les objets à Auction City pour la vente aux enchères.
Concernant l’implication de Nolaire Compère, Administrateur du BAFOS.
La DCPJ avait invité l’Administrateur à se présenter dans le cadre d’une audition, il ne pouvait pas se rendre au jour indiqué, mais par la suite il a pu se présenter à la DCPJ. Les enquêteurs trouvaient un peu bizarre la présence d’un ordre de route qu’il avait préparé pour déléguer les deux employés à savoir M. Jud-Myr Similien et M. Mario Gusma à se rendre sur le site .Selon eux, l’ordre de mission devait porter comme d’habitude trois signatures, tandis que le document n’avait que seulement la signature de l’Administrateur.
Questionné sur ces faits, l’Administrateur avait expliqué aux enquêteurs qu’il s’agissait d’une erreur matérielle qui est loin d’être une irrégularité substantielle parce que la signature de l’Administrateur suffit légalement pour valider un ordre de route, qu’en plus, les deux autres signatures sont apposées sur le document seulement par routine administrative, et que cela n’avait aucun rapport avec les faits signalés par le sieur Oly. Après avoir été auditionné, les enquêteurs ont pu conclure qu’il ne valait pas la peine de s’attarder sur la question d’ordre de mission, ils ont terminé l’audition et l’Administrateur était retourné chez lui. Cependant dans le rapport de la DCPJ, il a été mentionné que les deux employés, l’Administrateur et le Coordonnateur devraient être poursuivi pour des faits de vol d’objets, de recel de biens et d’association de malfaiteurs. Cette incohérence grave soulève autant de questionnement qui mérite d’être énumérés.
Questionnement
Pourquoi les nommés Dones Celestin, Jean Mary et Ganel Lajeunesse ne se sont jamais fait arrêter par la DCPJ puisque leurs noms figurent dans le rapport ? Cela aurait été mieux de les arrêter pour établir la véracité des faits, car selon ce même rapport ils sont indexés comme étant des acheteurs et receleurs d’objets vendus par les deux (2) employés. Encore pourquoi le sieur Romain MICHEL, compère d’Oly Damus ne s’était pas fait auditionner par la DCPJ ; d’après la déclaration du sieur Oly Damus, il l’avait utilisé comme un point focal pour rentrer en contact avec les employés et négocier de la vente. Encore dans le rapport, rien n’est dit après. Où était-il passé puisqu’il avait rendez-vous à la DCPJ pour venir témoigner contre ces derniers ?
Pourquoi la DCPJ ne peut prouver l’existence de l’invitation du Coordonnateur du Bureau ?
Pourquoi l’Administrateur a été auditionné par la DCPJ et malgré que les enquêteurs de la DCPJ n’avaient pas jugé nécessaire de le retenir et que jusqu’à la fin de la rédaction du rapport, celui-ci relate l’implication de l’Administrateur. Autant de questionnement qui provoque tant de suspicions.
Considérations finales
De telles accusations sont trop faciles et ne cherchent pas à établir la vérité. Il serait mieux de présenter le cas si la filature avait attendu la remise de la chose en échange du prix qu’aurait versé le sieur Oly Damus. Il est trop lâche d’intercepter les deux employés en cours de route et de les conduire sous la violence dans le site sous prétexte d’entente au préalable d’une vente entre ces derniers et le sieur Oly DAMUS. Cette manœuvre vise tout simplement à masquer la vérité.
En plus, où se trouvent les échanges téléphoniques réalisés avant, au moment de l’Offre et de l’acceptation de l’objet proposé ? Les messages sont très importants dans le cadre de cette enquête. Maintenant la vérité doit jaillir. S’agit-il vraiment de vol d’objets ou de bris de scellés ? Pourquoi les autres suspects dans le dossier n’ont pas été arrêtés depuis lors ? Ces personnes existent-elles vraiment ? N’est-on pas en présence d’une farce ? Pourquoi le compère d’Oly Damus,le sieur Romain Michel ne s’était-il pas présenté pour témoigner sur cette affaire ? Peut-il être véritablement un témoin dans ce dossier ?
En d’autres lieux, le rapport cite le cas du Coordonnateur comme celui qui cache quelque chose du fait qu’il se contente d’envoyer des correspondances responsives. On dirait que le Responsable du Bureau n’a pas sa liberté d’expression ; comment impliquer quelqu’un dans une affaire sans avoir des preuves tangibles qui soutiennent de telles accusations ? Au contraire, n’est-il pas plus louable de se concentrer sur le fait que ces correspondances cherchent à éclaircir les faits reprochés pour diminuer l’incompréhension manifeste de la DCPJ ?
Une telle démarche pourrait déboucher sur une enquête sérieuse, afin d’établir mieux la vérité. À signaler pour le public que ce dossier démontre à clair le cas de trafic d’influence et d’abus de fonction flagrants qui méritent d’être pris en compte par l’ULCC.
Enfin on attend le jour où la justice saura que le propriétaire de RJ Rent A Car, un ancien fugitif épinglé dans une affaire de blanchiment, manipule de façon discrète cette affaire en utilisant son représentant Oly Damus, se réclamant victime de biens saisis puis volés par la CONALD. Tandis que le bien qu’il réclame est confisqué par l’État haïtien et par-dessus tout est par devant la juridiction répressive.
Par ailleurs, le sieur en question, s’agissant du propriétaire de RJ Rent A Car, le sieur Réjouis Roosevelt a été impliqué bien avant dans une autre affaire de blanchiment selon l’UCREF et le rapport a été acheminé au Parquet depuis septembre 2016. Jusqu’à date, rien n’a été fait et malgré tout, il est impliqué à nouveau dans cette nouvelle affaire avec le sieur Casales Blanco dit Gwo Fanfan, ancien membre des 400 Marozo décédé dans cette opération conduisant à la saisie de l’hôtel Envahi et de RJ Rent A Car.
Malgré tous ces grands dossiers, le sieur en question Réjouis Roosevelt utilise des stratagèmes et d’autres manœuvres pour ralentir le processus de la Justice. Sans oublier l’utilisation des hommes politiques pour faire obstacle au fonctionnement de la justice. Malgré toutes les actions en Habbeas Corpus pour retrouver la libération de ces gens injustement arrêtés par la DCPJ, ils sont toujours en garde à vue et ceci depuis trois mois. C’est une violation grave des droits de l’homme.
Enfin, nous réclamons justice et libération de ces employés.
Jensen Philius,
Responsable de Communication de la CONALD
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