Sergio Sánchez, directeur de l`Hôpital d`urgence d`Assistance publique « Posta Central » a révélé à la Commission des droits de l’homme de la Chambre des députés que la ressortissante haïtienne arrêtée le 30 août sous l`accusation d`avoir abandonné son bébé aurait, avant sa mort, révélé à un médecin haïtien qu`elle a été sévèrement frappée par les policiers.
![Director de la Posta Central asegura que Joane Florvil habría sido víctima de una golpiza](http://www.pachaiti.org/wp-content/uploads/2017/10/i1.wp.comhaitiana-820x385-6c098655cf0be486580838c871144454355e9218.jpg)
À l’occasion, Sanchez a révélé que lors de l’entrée des terrains de l’hôpital, Joane a été suivie par un médecin d`origine haïtienne, qui lui aurait dit qu’elle a été la victime d’un passage à tabac à l’intérieur du poste de police où était détenu.
Selon Ramón Farías, député PPD, membre de la Commission, a déclaré que « nous nous sommes retrouvés avec de grands yeux ouverts (…). C’est très grave et compliqué, nous devons donc discuter avec ce médecin haïtien pour savoir ce que Joane lui a dit. »
Par ailleurs, le président de la commission, Sergio Ojeda, député DC, a déclaré que ceci « ne correspond pas aux constatations et aux déclarations d`autres personnes, surtout en regard aux horaires et circonstances; mais nous n`allons pas rester à mi-chemin. Nous allons donc continuer à enquêter et collaborer avec la justice. »
Rappelons que Joane Florvil, âgée de 28 ans, est décédée le samedi 30 septembre dernier à l’hôpital Clinique de l’Université catholique, suite à une « défaillance multisystémique ».