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Sergio Sánchez, directeur de l`Hôpital d`urgence d`Assistance publique « Posta Central » a révélé à la Commission des droits de l’homme de la Chambre des députés que la ressortissante haïtienne arrêtée le 30 août sous l`accusation d`avoir abandonné son bébé aurait, avant sa mort, révélé à un médecin haïtien qu`elle a été sévèrement frappée par les policiers.

Director de la Posta Central asegura que Joane Florvil habría sido víctima de una golpiza
Le directeur de l’hôpital d’assistance publique de la capitale chilienne, Sergio Sánchez, a présenté jeudi son témoignage devant la Commission des droits de l’homme de la Chambre des députés dans le cadre de l’enquête sur la mort de Joane Florvil, morte dans des circonstances mystérieuses après avoir été arrêtée pour avoir, vraisemblablement, abandonné sa fille de deux mois.

À l’occasion, Sanchez a révélé que lors de l’entrée des terrains de l’hôpital, Joane a été suivie par un médecin d`origine haïtienne, qui lui aurait dit qu’elle a été la victime d’un passage à tabac à l’intérieur du poste de police où était détenu.

Selon Ramón Farías, député PPD, membre de la Commission, a déclaré que « nous nous sommes retrouvés avec de grands yeux ouverts (…). C’est très grave et compliqué, nous devons donc discuter avec ce médecin haïtien pour savoir ce que Joane lui a dit.  »

Par ailleurs, le président de la commission, Sergio Ojeda, député DC, a déclaré que ceci « ne correspond pas aux constatations et aux déclarations d`autres personnes, surtout en regard aux horaires et circonstances; mais nous n`allons pas rester à mi-chemin. Nous allons donc continuer à enquêter et collaborer avec la justice.  »

Rappelons que Joane Florvil, âgée de 28 ans, est décédée le samedi 30 septembre dernier à l’hôpital Clinique de l’Université catholique, suite à une « défaillance multisystémique ».