Avec ses dernières ressources presqu’ épuisées, l’ancien président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, qui a eu recours en habeas corpus comme l’un des moyens les plus efficaces de prévenir et d’éviter l’application de sa condamnation à 12 ans de prison, attendrait-il maintenant qu’on vienne lui passer les menottes si toutefois la décision des 11 juges de la Cour Suprême va dans le même sens que l’un des leurs ?
Sao Paulo, samedi 10 février 2018 ((rezonodwes.com)).-Des menottes ! Même dans ses rêves les plus fous transformés en pires cauchemars, s’il était un ex-président ou actuels dirigeants d’Haïti, Lula ne verrait jamais venir une telle exécution de la loi qui, en principe, devrait être une pour tous. Mais au Brésil, pays qu’il a aidé à émerger de la concurrence économique et commerciale, la justice de ce pays, toutefois, ne lui pardonne pas d’un scandale de corruption auquel son nom serait directement ou indirectement impliqué.
Vendredi dernier, avec la décision du juge Edson Fachin de rejeter l’habea corpus, une mesure préventive présentée par la défense de Lula da Silva, pour lui éviter la peine de 12 ans de prison, il revient maintenant aux 11 juges de la Cour Suprême en séance plénière, de statuer définitivement sur cette affaire.
Signalons que les avocats de l’ancien mandataire dont la présidence entre 2003 et 2010, avait connu une forte hausse de popularité dans les sondages, ont vu rejeter vendredi leur habea corpus présenté par un magistrat de la Cour Suprême du Brésil.
En ce sens, commente-on dans les milieux politiques au Brésil,la situation de l’ancien chef d’Etat parait très compliquée avec l’arrestation d’un député se retrouvant dans une situation presque similaire que lui.