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Jeudi 11 février 2021 ((rezonodwes.com))– En moins d’une semaine depuis l’instauration de la dictature en Haïti par l’ex-président Jovenel Moise, en dépit de la fin de son mandat constitutionnel, celui-ci a causé plus de dégâts au pays qu’aucun autre dictateur et ou apprenti-dictateur n’a osé atteindre ce stade de non retour. M. Moise qui est parvenu dimanche à organiser l’enlèvement d’un juge à la Cour Suprême, Léon Charles aidant, sous prétexte d’une tentative de Coup d’Etat, a également tenté lundi de se débarrasser arbitrairement de trois juges de cette même haute cour, alors inamovibles, selon l’article 177 de la Constitution.
The New England Human Rights Organization (NERHO), dans un message audio diffusé sur les réseaux sociaux, appelle jeudi « la diaspora haïtienne résidant aux États-Unis à contacter vendredi entre 11:00 et 13:00 leurs Représentants locaux ou à un niveau plus élevé les Députés et Sénateurs siégeant au Congrès américain« . L’objectif primordial de ces appels téléphoniques, insiste NERHO, est de porter la cause haïtienne sur la scène internationale, et, notamment, « attirer l’attention de deux principaux membres de la Commission des Affaires Etrangères du Sénat et de la Chambre des Représentants, respectivement le Sénateur Patrick Leahy et le Député Gregory Meekss, sur les actes de répression policière, sur ordre de Jovenel Moise« .
Ses deux membres du Séant, peuvent être rejoints vendredi entre 11:00 am et 01:00 pm aux numéros suivants :
Sénateur Leahy de Vermont (202) 224-4242 ou 1 (800) 642-3493
Député Meeks – Chairman, Committee On Foreign Affairs (718) 725-6000 ou (347) 230-4032
« Twòp san te koule, nou pap tounen nan diktati ankò« , s’est lamenté The New England Human Rights Organization invitant la diaspora haïtienne aux Etats-Unis à placer vendredi d’importants appels à Lehy et Mix pour leur bien entretenir des dispositions de l’article 134-2 de la Constitution mettant fin depuis le 7 février 2021 au mandat du dictateur Jovenel Moise.
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« Jovenel Moise kreye wout pou tiye demokrasi a nèt, ann fè tande vwa nou vandredi… »