A quelques mois des élections présidentielles, le président Mauricio Macri se retrouve affaibli par les mouvements de rue alors que les marchés doutent de la capacité du chef de l’État de redresser l’économie d’une Argentine, pourtant assistée par le FMI (Fonds Monétaire International)

Buenos Aires, mardi 30 avril 2019 ((rezonodwes.com))– Les représentants de différents syndicats argentins du « movimiento gremial », se mettent en grève pour dénoncer la mauvaise gestion de l’État, avec un taux d’inflation qui ne cesse de s’accroître.

Depuis son arrivée au pouvoir, en date du 10 décembre 2015, Mauricio Macri par trafic d’influence, se fait emparer de certains biens du pays. L’entrepreneur-président fait l’objet d’acerbes critiques pour sa gouvernance qui renforce une fois de plus le système oligarque de l’Argentine.

Avec l’accroissement du taux de l’inflation, les argentins se voient enfoncés chaque jour dans une misère qui risque d’hypothéquer leur avenir. Et pour dire non à ces dérives, ils ont commencé une grève générale ce matin qui devrait prendre fin jusqu’à minuit.

Cette grève a sérieusement affecté le transport aérien, car différentes compagnies comme Latam, Sky et Aerolíneas Argentina ont dû cesser temporairement leurs opérations.

Dans une période électorale un peu tendue, semble-t-il que les choses ne s’annoncent pas du tout bonne pour le pays qui vient d’organiser les élections régionales et pour les « Concejal » dimanche dernier, alors que les élections présidentielles se tiendront en 2020.

Bidler Nelson