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Des têtes honnêtes, sélectes, discrètes et bien faites axées aux postes décisifs, telle est la recette magique pour cesser la gouvernance mazette et donc ménager la navette vers la conquête du bien-être collectif au détriment des conditions désuètes et des pratiques obsolètes. En route vers une ultime transition composée de personnalités compétentes et dotées de crédit moral adéquat pour renouer avec la confiance dans les institutions.

Mardi 26 janvier 2021 ((rezonodwes.com))– Depuis belles lurettes, des marionnettes, girouettes, malhonnêtes et analphabètes administratifs véreux placés aux manettes sensibles de la société – imposteurs, usurpateurs et experts des fêtes coquettes extravagantes – se sont métamorphosés en bêtes politiques multi têtes pour vilipender, escroquer et endeuiller toute la république. Ces monstrueux sorciers, faisant la chasse meurtrière aux sorcières qui les finançaient jadis, promettent et matérialisent de manière concrète accidents et décapitations à toutes les têtes opposées à leurs projets bananiers. La dorvalisation et la saintilarisation en sont  des preuves patentes.

Quête illicite auprès des contrebandiers et des manœuvriers des rackets économiques ; requêtes itératives de surfacturations et de pluri-facturations ; distribution de serpettes, machettes, baïonnettes et mitraillettes pour remporter des suffrages malhonnêtes. Ces renards politiques – des connards, des bavards et des fêtards mégalomanes qui festoient avec largesse dans les maigres recettes publiques et dans les fonds des coopérations bilatérales et multilatérales – nous ont retardés de plusieurs années sur le sentier de l’émergence et de la prospérité partagée.

Les enquêtes techniques étiquettent ces grosses têtes mal calées de toutes les épithètes des pratiques opaques d’une société secrète en perte de baguette corrective qui se reflète dans les décisions catastrophiques d’un mauvais Larron doté d’un bâton Moïse vindicatif, répressif et dévastateur. Dans une schizophrénie systémique assortie d’insomnie et d’appétit inassouvi, le vagabondage, le sauvage, le pillage et le carnage s’imposent comme les empreintes digitales de ce régime népotique bondé de cleptomanes boulimiques qui fourrent leurs doigts belle longueur dans les fonds publics pour nourrir leurs comptes à plus de dix digits logés dans les paradis fiscaux. 

Ces Léviathans des derniers temps ténébreux se la pètent quotidiennement en des périples superflus de Pèlerin au Champ de Mars pour hébéter aux axes stratégiques de la république en des projets mal fagotés et des tâtonnements de recrutements et de révocations scandaleux par des tweets, des posts et des BBM. Comme des Gwovan-Tilapli, ils rouspètent en des tempêtes tonitruantes de promesses fallacieuses de bananes pourries et des pèlerinages de pirouettes inutiles pour gargoter les ressources limitées de la cité putréfiée par l’inefficacité, la médiocrité, la mendicité, l’insécurité et l’insalubrité. Après avoir piaffé, « bambilé », siroté et bavardé sur la table garnie de la corruption, ces ravisseurs osent lancer un « Ti-rès » écœurant, rempli de bave répugnante, tel un os desséché jeté à des chiens ambulants défigurés et démantibulés par la privation nutritive.

Les institutions pourries, la jeunesse dépérie, l’enfance décatie, les forces vives décrépies, la sécurité étranglée, l’éducation effritée, les conditions de santé envenimées ; le peuple est meurtri par les inepties inédites qui ont pétri la patrie. Parallèlement, les maigres moyens de la cité en déconfiture, moyen-âgée, naufragée et sur-âgée dans la kakistocratie, rémunèrent la sinécure et l’inculture trônées dans la risibilité au sommet de la magistrature du pays.

Anomie, flatterie, escroquerie, pareil à un cancer dégénéré, le doctorat est fléchi en bayakou pour nettoyer en des élucubrations et des acrobaties sophistes le badigeonnage pondu par l’imposture officielle. La presse est compressée, le service public kokoratisé, l’élite crucifiée, les communautés déshydratées, les artistes démounisés, les titres usurpés, la prière marchandée, la décence dépravée, le rectorat dévalorisé, le décanat désacralisé et le professorat est paralysé dans une inutilité criante au grand dam de la raison et du service public. Missions démoniaques, trafic de visas, kidnapping sénatorial, prévarication, improvisation, masturbation intellectuelle, masturbation tout court sur la toile par des DG qui se procurent « Lajoie ». Il faut décidément une halte-là à cette série de bêtises répétitives accouchées à l’hypophyse des instances stratégiques et diplomatiques de notre société délabrée, naguère modèle d’inspiration pour les nations désemparées et désespérées. 

A l’inverse des directives de l’esprit des lois prescrites par Montesquieu, la qualité morale, les vertus, la loyauté, le sens de la justice, de l’honneur et l’amour des lois n’imprègnent pas ces amateurs et imposteurs politiques d’hier, convertis aujourd’hui en corrupteurs, égorgeurs et prédateurs qui ripostent aux énergies loyales anti-corruption par des sacrifices chtoniens de balles dans le dos, dans le cœur et aux poumons de la population martelée, lamothée et jovenelisée. Les décrets pervers se multiplient à l’envers, de travers, à contresens, à tribord et à bâbord pour menacer et museler les entités de supervision et de contrôle. Dieu merci ; toute mauvaise chose a également une fin.

L’apocalypse frappe aux portes sophistiquées, blindées et ornées des multiples couleurs de l’arc-en-ciel, fruits de la dilapidation des lignées damnées, pétrophobes et thanatophobes du PHTK ! Pour ce régime kwashiorkor, le dimanche 7 février se vit à l’instar du fétiche vendredi 13 de la nation étoilée, dans la superstition, la névrose et la psychose. Au peuple vaillant, faisons preuve d’intelligence émotionnelle ; aucun véhicule à incendier, aucune maison à carboniser, aucun individu à matraquer. Les biens mal acquis de tous les dilapidateurs du trésor public sont nôtres ; protégeons-les ; récupérons-les, gardons-les sains et saufs. Et la demeure de la criminalité et du banditisme « légal comme illégal », c’est la prison. Donnons le bon signal ; rentrons dans l’ère et la dynamique de l’état de droit. Personne n’est invité à se faire justice. A chaque entité, sa partition.

Le virage « U-turn » de la médiocratie rancie à la méritocratie, la stratégie salvatrice

Les coyotes politiques radotent, traficotent, escamotent et sabotent le prestige des institutions régaliennes dans une infamie sans précédent. Ils mijotent des projets bidons dans le déloyal et boycottent les investissements locaux et étrangers en des manœuvres louches de courtages illicites exorbitants. Par un gouvernail novice, le navire chavire dans une condition nocive, proche de l’hécatombe. Le peuple devient psychotique sous la dictature d’un kidnapping démentiel et de la gangstérisation détraquée sous le jupon d’un banditisme officiel signé et scellé au papier timbré.

Telle à la période névralgique de la fournaise ardente de l’esclavage, la mort est banalisée à la cité ridiculisée dans le rabòday, le tizonnay, le briganday et le grapyay siégés aux fauteuils prestigieux dans le déshonneur et la peur thanatophobique provoquée par une pétrophobie bleue. Les crimes multiformes se perpètrent par un régime cupide, prêt à sortir tous les stratagèmes de l’oppression en des acrobaties despotiques pour garantir quelques bouffées d’oxygène toxique ultime dans la jungle.

Si l’heure du lunch provoque la salivation du chien de Pavlov dans un certain réflexe conditionné ; par les mauvais temps qui courent, les criminels financiers seraient prêts à dévaliser, dorvaliser, incendier et néantiser quand ils voient ou entendent l’expression poignante « Kote Kòb Petrocaribe a ? ». Comprenons que par cette psychose paroxysmique d’expérimenter la trajectoire évidente de la présidence à la prison, toute âme perturbée devenue maniaque et insomniaque se serait armée de toutes les stratégies déloyales pour bénéficier de l’immunité vitale ad vitam aeternam.

Dans l’œil du cyclone du procès Petrocaribe, Michel, Moïse, Lamothe, Lafontant et co, capitaines du déclin titanesque des richesses tangibles et intangibles de notre pays, seraient rationnels de vouloir demeurer dans les grosses cylindrées blindées et hermétiquement fermées pour encore cinquante ans. Puisque déjà dans la cinquantaine et que l’espérance de vie humaine au voisinage du centenaire paraît très ambitieuse, ces coquins cyniques seraient prêts à invoquer tous les diables pour bénéficier d’une paix factice dans la tombe blanchie du palais national pour le restant de leur vie.

« Par le ou la façon », ces obsédés du pouvoir jurent qu’aucune force, aucun ouragan ni aucune élection ne peuvent se solder à décoller leurs fesses sur les fauteuils bourrés de la cité blasée par l’indignité. Ce ne sont pas des négociations hypothécaires de nos mines, des sacrifices démoniaques ni les distributions d’armes et de munitions dans les coins et les recoins du pays qui s’érigent en exception face aux velléités narcissiques et aux dérives psychiques de ces champions des élections truquées. Ces vautours politiques en connaissent les contours, les alentours et les détours des premiers tours et des seconds tours sur la pointe des doigts pour nous jouer tous les mauvais tours.

Soit qu’on est Dieu, complice ou imbécile à détrôner Bouki pour prendre le chemin des urnes avec ces falsificateurs, déjà vainqueurs des mauvais deals électoraux et qui ont déjà mis en branle un CEP-Dermalog sous l’auspice d’une palanquée de démagogues qui reçoivent sous le tapis des consultations du champion Opont pour colorier les résultats des élections de leurs propres peintures. Sachant que les Haïtiens dignes ne tombent dans aucune des deux catégories omnisciente ou naïve évoquées, je voudrais alors présenter mes adieux à Mesadieu. Ce CEP de facto, mort-né, intronisé en dehors des normes, constitue un gaspillage astronomique d’énergies et de ressources. Une perte sèche !

Trop longtemps bafouées, ridiculisées et badigeonnées en des mensonges polymorphes, des diversions multiformes et des astuces de procrastination génocidaire, certainement amplifiés depuis les 6-7 juillet 2018, les familles tremblotent, vivotent et végètent dans l’angoisse et la misère abjecte. Les fonds du Petrocaribe se dessèchent et la caravane des mensonges bananiers casse. Les rabâcheurs des propos déblatérés se transforment en traîtres et en tueurs invétérés dans l’unique perspective égocentrique de déjouer les démarches de justice pour se reproduire et perpétuer dans une impunité pénitentielle nourrie par l’immunité présidentielle.

N’est-il pas temps de mettre frein à ce refrain de panique et ce traintrain médiocratique concoctés avec la complicité d’une flagornerie répugnante au service de malandrins, de mesquins, de requins et de coquins qui salissent l’image de la république historique.  Que le 7 février 2021 se calligraphie en marbre comme la date de déclic indélébile pour se débarrasser des cliques politiques débiles, des pédophiles, des nuls et des séniles qui basculent nos villes et nos bidonvilles dans les ténèbres, même en plein midi.

Temps pour la décence, la science et la conscience de prendre la main afin de stopper cette dégénérescence protéiforme. A l’instar des Etats-Unis qui viennent de clouer entre les quatre planches la médiocratie trumpiste en marquant le virage salvateur vers les balises méritocratiques, Haïti doit se ressaisir pour emboiter le pas en expulsant vers l’abime les pratiques PHTKistes toxiques à la démocratie.

Les têtes de la transition à extraire dans l’urne de la dignité, la probité et l’intrépidité

La transition ne saurait être assurée par une opposition affairiste, égocentrique et sadique, en califourchon entre composition et décomposition avec le statuquo. A chaque fois que les opportunistes sortent leur grand jeu mercantiliste de l’école de la politicaillerie qui inverse les rôles et les postes de dealers en leaders, Haïti se dégringole dans une laideur effarante pour continuer de patauger dans les rigoles nauséabondes.  

En effet, l’éventail des options de la direction du pays ne se réduit pas à une dichotomie entre le pouvoir en place et l’opposition politique. De belles têtes dignes, compétentes et éprouvées, des personnalités de belle eau qui se sont déjà prouvées en des œuvres sociales, à puiser à l’université, dans la société civile et à la diaspora – seraient à même de s’engager dans un esprit citoyen à titre de serviteurs publics pour assurer la bonne gouvernance du pays en deux ou trois ans. Pendant ce temps, les acteurs, farceurs et fossoyeurs politiques sont appelés à serrer leurs coudes pour se préparer à entrer dans l’arène des élections.

Cette période de transition se dresse en même temps comme le timing le plus approprié pour que la presse, l’église, l’école et toutes les entités promotrices des valeurs démocratiques orientent et formatent l’esprit du citoyen Haïtien à des options avisées dans les urnes. Les expériences montrent clair comme du Crystal que des votes en contrepartie d’un billet à l’effigie d’Hippolyte sapent les bases du développement durable et donc du bien-être de la collectivité. Haïti en a trop souffert ; que cette leçon soit bien apprise. On ne plébiscite pas aux postes électifs n’importe quel parvenu venu de n’importe où et faisant n’importe quoi.

Place aux notables et responsables de nos communautés impliqués socialement dans la sincérité, épris d’empathie, de vision et de leadership. Ne permettons pas que notre pays rate cette nouvelle décennie cruciale à la stabilité et au décollage économique. Tous, toutes et chacun, indignons-nous ; impliquons-nous ; engageons-nous !

Sans exclure les possibilités de renouer avec une meilleure planification des projets économiques et sociaux, l’agenda de la transition consisterait en deux points essentiels : i) assainir le climat général du pays en immobilisant les forces de l’insécurité, de la corruption et en brisant les liens sanguinaires du banditisme officiel et officieux et ii) organiser des élections selon les règles de l’art, signal crédible pour emprunter le sentier de la paix, de la justice et de la création de la richesse via la rétention de la matière grise, la fuite de cerveaux inversée et l’attraction des investissements étrangers.

« Les assassins sont dans la rue, sous la direction de son excellence et de sa majesté, honorées dans le déshonneur à nos palais législatif et exécutif ». Pour ne pas les risquer avec leurs familles en des fins tragiques à la Dorval ou à la JeanDo, je ne saurais commettre la bêtise incommensurable de mentionner des dizaines de noms valables susceptibles de monter la cellule de la nouvelle équipe politique. Mais, vous et moi, nous sommes conscients et confiants qu’une vaste gamme de personnalités, d’horizons divers, seraient prêts à stopper l’hémorragie pluridimensionnelle et donc assurer le métabolisme du système pour mener notre pays au bon port.

Force est de constater que le banditisme musclé est nourri par tous les acteurs politiques, protagonistes et antagonistes, ce qui amplifie la méfiance de la population dans une transition équilibrée et au service de la collectivité. Les soupçons de mesquinerie et d’incapacité morale des acteurs et bandits politiques occupant le devant de la scène, représentent un  facteur néfaste et un poison létal à des élections libres et inclusives. Ce qui risque d’hypothéquer la stabilité et le bien-être collectif à travers des coopérations avantageuses, notamment pour les plus vulnérables.

Tant au niveau du pouvoir en place qu’au sein de l’opposition mosaïque, les acteurs politiques actuels n’inspirent aucune confiance à la population en permanence ironisée par des résultats de scrutins vilains distribués entre des coquins de la pire espèce. Ainsi, aux protagonistes politiques je lancerais l’invitation à un pacte politique, une trêve de deux ou trois ans pour accorder une chance à Haïti en prenant l’option indiquée de ne pas s’immiscer à cette dernière transition.

A défaut de période sabbatique, les madrés caméléons politiques devraient plutôt fourbir leurs armes, dialectiques cette fois-ci, pour redorer leur blason à travers des campagnes de sensibilisation en des œuvres sociales afin de refaire surface plus tard aux joutes électorales. Parallèlement, les entités crédibles de la société civiles auraient la noble tâche d’identifier des doyens, recteurs, éducateurs, écrivains, hommes et femmes d’affaires crédibles, etc. pour en prendre les rênes. Le timing est fondamental ; mais il n’est pas trop tard pour réaliser cet objectif louable. Deux semaines sont amplement suffisantes pour au moins cogiter sur un après Jovenel réfléchi dans la maturité et le souci de l’intérêt supérieur de la nation en vue d’éviter un chaos irréversible.

Stress, ivresse, détresse, l’espoir en un demain meilleur s’évapore en raison de nos maladresses gravissimes de transgresser le bon sens en coiffant le vagabondage par une couronne officielle qui le sied à merveille comme les deux pieds d’une cendrillon dans une seule chaussure. Ti-Simone, puis son dauphin venu de nulle part ; à la fin des fins, le peuple devient le véritable dindon de la farce qui met en scène des cons et des aliborons qui embaument tous les salons politiques et diplomatiques de l’odeur puante de la médiocratie. Cette mission impossible – du genre confier le bistouri à un mécanicien pour une opération chirurgicale – s’apparente à la tragi-comédie d’accorder la parole à Bouki, Tom ou Mr.Bean à un symposium dialectique et maïeutique face à Socrate, Platon, Einstein, Descartes et Pythagore. Erreur grave de leurrer « Fingers Crossed » que tout un pays aurait pu gagner à la loterie avec des novices et des apprentis sorciers au timon des institutions clés. « Gouverner c’est prévoir ; et pour prévoir, il faut savoir ». Toute une décennie dévolue à l’’amateurisme et à l’ignorance ; ce n’est définitivement pas une surprise de constater que la barque se renverse dans la dépression et la catastrophe.

En bons crétins et naïfs, l’intelligentsia adopte une stratégie de silence suicidaire ; nous nous asseyons sur nos richesses naturelles, nous fuyons notre climat attractif, nous délaissons le champ politique à des malfrats. Nous errons comme des Juifs errants, résignés dans l’ignominie et le miséréré, qui semblent accepter volontiers la situation ignoble. Tant que nos dirigeants ne soient dignes et compétents pour nous ouvrir les yeux et nous encadrer dans la réalisation de nos rêves, nous ne reconnaîtrons jamais nos vraies valeurs et nous n’accomplirons jamais nos pleins potentiels. Tant vaut le gouvernant, tant vaut la cité. Changeons alors de paradigme en déroulant tapis rouge à la probité et à l’excellence au gouvernail politique. C’est ainsi que nous changerons le visage de notre pays. Quand la politique veut, l’économie peut.

« Vox Populi, Vox Dei ». Aucun pouvoir ne saurait résister à la sainte colère populaire. Nous devons sortir de cette léthargie autodestructrice. Défunts nous serons dans les prochaines décennies ; ainsi, évitons le déshonneur de la reviviscence éternelle de voir calligraphier en lettres gothiques à notre effigie tombale « Ci-git, la génération de la honte ». Nou Dwe bay bouda nou 2 tap.

Puisse la date du 7 février 2021, libératrice pour les victimes et schizophrénique pour les bourreaux, voir descendre à six pieds sous le sol, toutes les sommités de la flagornerie et de l’usurpation exposées aux fauteuils prestigieux de la cité paralysée dans la risibilité, la novicité, la nocivité, l’ineptie et la médiocratie rancie. 

Périssent les arrivistes, égoïstes, propagandistes, exhibitionnistes, affairistes et mercantilistes politiques. Haïti doit briser les chaînes macabres de la déchéance multifacette pour se libérer des forces ténébreuses qui la tiennent prisonnière. Ce dimanche 7 février, avant le lever de notre soleil – notre bouclier et notre antibiotique naturel aux microbes et aux pandémies – puisse Haïti se délivrer de ses démons internes protégés en des deals et des dilatoires minables sous le jupon infect des faux amis de l’international qui détiendraient des agendas d’exploitation de nos ressources naturelles.

Trop, c’en est trop. PHTK, Alea Jacta Est !

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com