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Un diplomate haitien accrédité en poste au Chili, rend maintenant difficile pour tout autre diplomate haitien de l’Ambassade et du Consulat d’Haïti à Santiago d’ouvrir une ligne de crédit chez les deux principales banques de ce pays, leur facilitant dans le passé cette opportunité. Il s’agit de Banco del Chile et de Banco Central de Chile.

Dimanche 6 décembre 2020 ((rezonodwes.com))–La perception de corruption et d’impunité qui prend toutes ses formes dans les administrations Moise-Lafontant/Céant/Lapin/Jouthe, serait également bien exploitée par le diplomate Junior Monard Steeve Pierre qui vient de laisser un mauvais souvenir de son passage à l’Ambassade et au Consulat d’Haïti à Santiago du Chili.

Rezo Nòdwès a en effet appris que Junior Monard Steeve Pierre envers lequel deux grandes banques du Chili ont accordé un crédit de plusieurs milliers de pesos, a profité à son rappel à Port-au-Prince, pour vider ses comptes de banque en plus de tirer environ $ 60 000 sur sa marge de crédit. M. Pierre, avons-nous également appris, était resté 3 mois au Chili alors que Port-au-Prince venait de le rappeler.

Contactés à ce sujet, deux employés de l’Ambassade se sont refusés pour l’heure à tout commentaire, néanmoins l’un des deux a confirmé que « M. Junior Monard Steeve Pierre n’est plus en poste au Chili et que son éventuel remplaçant n’est pas encore nommé« .

Selon une autre source bien informée, il reviendrait à l’Ambassade d’Haïti à Santiago de rembourser avec intérêt les dettes de M. Pierre. Toutefois, une autre source diplomatique sous le couvert de l’anonymat, a indiqué à Rezo Nòdwès et nous citons : « je ne suis pas si sûr que le ministre Claude Joseph ait été informé d’une telle situation embarrassante pour les diplomates haitiens accrédités au Chili« . Il a ajouté que « s’il était le cas, l’Ambassade aurait déjà entamé le remboursement des sommes « détournées » par Pierre« .

Après avoir « dévalisé » la banque, selon les propres termes utilisés par un interlocuteur anonyme nous référant à l’une des banques en question, « actuellement la ligne de crédit d’un employé de l’Ambassade d’Haïti à Santiago, ne dépasse pas l’insignifiant montant de $150« . « Tout cela à cause d’un seul homme« , a-t-il conclu tout en gardant l’espoir que Port-au-Prince va vite remédier à la situation après la publication de ce texte sur Rezo Nòdwès.

D’autre part, Rezo Nòdwès a pu obtenir auprès d’une autre source financière, l’extrait d’une correspondance adressée à un diplomate haitien basé au Chili pour l’informer de sa marge de crédit limitée à seulement $150.

Une affaire à suivre.