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Haïti a réaffirmé son engagement dans la lutte contre la corruption à l’occasion de la 44e réunion du Comité d’experts du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption (MESICIC), organisée par l’Organisation des États Américains (OEA) du 8 au 11 septembre 2025.

Le Directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Me Hans Jacques Ludwig Joseph, a représenté le pays à cette rencontre internationale qui a réuni des délégations de l’ensemble du continent.

Cette réunion de haut niveau a permis aux États membres d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption et de partager leurs meilleures pratiques. Parmi les sujets inscrits à l’ordre du jour figuraient l’examen des rapports nationaux d’Antigua-et-Barbuda et de Saint-Kitts-et-Nevis, la révision des indicateurs relatifs aux enquêtes et poursuites en matière de corruption, ainsi qu’une session spéciale consacrée à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la prévention et la détection des pratiques corruptives.

Selon Me Hans Joseph, la participation d’Haïti à ces assises « illustre la détermination des autorités nationales à placer la transparence et la bonne gouvernance au centre des priorités de l’État ». Sur son compte officiel X, il a déclaré : « Au siège de l’OEA à Washington DC, avec les autorités anti-corruption de la région, au titre d’expert principal pour Haïti, je participe à une réunion de haut niveau dans le cadre du MESICIC. Un accent important sera mis sur l’utilisation de l’intelligence artificielle pour prévenir et combattre la corruption. »

L’intervention de la délégation haïtienne s’inscrit également dans un contexte particulier : cette année, Haïti a été désigné pour conduire l’évaluation de Saint-Kitts-et-Nevis, dans le cadre du suivi prévu par la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Une responsabilité qui place le pays dans un rôle actif au sein de la communauté internationale.

Pour Haïti, cette participation dépasse la simple représentation diplomatique. Elle traduit une volonté claire de restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux en démontrant que la lutte contre la corruption demeure une priorité nationale. Elle s’inscrit également dans un processus de réformes structurelles visant à renforcer les institutions de contrôle et à promouvoir une gouvernance plus efficace et transparente.

Avec ce nouvel engagement, Haïti cherche à consolider sa place dans les mécanismes régionaux et internationaux de coopération anti-corruption, tout en mettant à profit les nouvelles technologies, notamment l’intelligence artificielle, pour améliorer la prévention et la répression des actes corruptifs.

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