Alors que le président de la Cour Electorale de Honduras affirmait dimanche que l’accompagnement des observateurs de l’OEA et de l’Union européenne a été crucial pour assurer la transparence du processus« , mercredi, au milieu de tumultes et violences, l’organisation hémisphérique (OEA) a fait sortir une note disant « qu’il était impossible de déterminer le résultat [de la présidentielle] avec suffisamment de certitude en raison d’irrégularités enregistrées«
Tegucigalpa, mercredi 20 décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Des honduriens mécontents de la proclamation dimanche, faite par la Cour Electorale annonçant la réélection du président Juan Pablo Hernandez, ont violemment réagi mercredi à travers le pays.
Avec de troncs d’arbres jonchés sur la route, et des barricades dressées avec des blocs de pierres et même des carcasses de véhicules brûlés, plusieurs groupes de personnes ont empêché la circulation d’automobiles sur les autoroutes en bloquant ainsi le passage de milliers de citoyens venant d’autres localités avoisinantes espérant regagner leur lieu de travail, mercredi matin.
La presse locale a rapporté que des milliers de honduriens ont dû parcourir plusieurs kilomètres à pied pour atteindre leurs zones d’activités. Par contre, d’autres ont été incapables de le faire en raison de sérieux menaces verbaux lancés par des manifestants menaçant de brûler et d’endommager leurs voitures s’ils continuent de défier leurs mouvements de protestations.
Signalons qu’une dépêche de l’agence de presse espagnole EFE, nous informe qu’ un groupe de rapporteurs spéciaux des Nations Unies et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) « ont condamné aujourd’hui le meurtre d’au moins 12 personnes en Honduras et la détention de centaines de citoyens dans le cadre des manifestations organisées après la proclamation des résultats le mois dernier » donnant une faible avance au président sortant.