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« Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, partira à la recherche d’un second mandat aux élections de 2018« , a annoncé son vice-président, Tareck el Aissami. Le régime de Maduro rencontre l’opposition vénézuélienne en République dominicaine, ce week-end, Haïti n’est pas invité comme observateur

Caracas, vendredi 1er décembre 2017 ((rezonodwes.com)).-Plusieurs analystes sont unanimes à admettre qu’à quelques rares exceptions près, dans les pays sous-développés ou en voie de développement, la réélection d’un président de la République serait inéluctable ou encore assurée la passation du pouvoir à un « élu » de son parti, surtout quand il a son « armée » à ses services et la main mise sur l’institution électorale.

Pour le président Nicolas Maduro qui tente de calmer le jeu avec l’opposition jusqu’à se servir de Danilo Medina comme médiateur, ces genres de déclarations du vice-président vénézuélien ne seraient pas de nature à garantir de potentielles élections libres et sincères.

« En 2018 nous allons vers une grande victoire révolutionnaire, déjà nous sommes en train de nous préparer. Nous avons obtenu 18 gouvernorats, nous aurons la grande majorité des mairies. Nous avons déjà l’Assemblée nationale constituante, et nous aurons, Dieu voulant, avec le peuple, une réélection de notre frère Nicolás Maduro en tant que président de la République « , a-t-il déclaré dans un acte de propagande au régime Chavez.

Le vice-président, entouré de plusieurs sympathisants de Chavez dans le cadre de la campagne électorale pour les municipalités de dimanche 10 décembre 2017, a poursuivi son discours tout en critiquant vertement l’opposition.

Paradoxalement, ces propos ont été tenus quelques heures avant l’ouverture d’un dialogue entre le régime de Maduro et l’opposition. Laquelle réunion se tiendra ce week-end à Santo Domingo sous l’obédience des ministres des Affaires étrangères du Paraguay, du Mexique, du Chili, de la Bolivie et du président dominicain Danilo Medina, sans la participation d’Haïti, pays ami et frère du Venezuela, dit-on et envers lequel nous sommes redevables de presque $3 milliards dilapidés, selon le rapport-Beauplan, par des ex-ministres et Premier-ministres Lavalas/Lespwa et Tèt Kalé/PHTK.

Il est à rappeler que Nicolas Maduro qui veut du bien pour Haïti, a débuté son mandat de président du Venezuela en avril 2013, après avoir battu Henrique Capriles, lors d’élections contestées par l’opposition vénézuélienne. Maduro se trouvait bien avant les élections au palais de Miraflores, un mois plus tôt, suite à la mort de son mentor Hugo Chávez.