Sénégal, dimanche 7 janvier 2018 ((rezonodwes.com))– Une bande armée a attaqué sans sommation, en Casamance, un groupe de jeunes gens qui coupaient du bois dans une forêt proche de la frontière avec la Guinée-Bissau, à une vingtaine de kilomètres de la capitale du Sénégal, samedi 6 janvier.
Selon le gouvernement, cette attaque a « occasionné la mort de treize jeunes hommes, dont dix par balle, deux par arme blanche et un brûlé ». Sept autres ont été blessés par balles, dont un grièvement, a indiqué la même source.
Dès samedi, l’armée sénégalaise a déployé une compagnie de quelque 150 parachutistes pour évacuer les victimes et «traquer» les auteurs de l’attaque, selon un porte-parole de l’armée, le colonel Abdou Ndiaye.
« Une traque rude et sans répit sera menée pour retrouver les auteurs de cet acte ignoble. Nous irons jusqu’au bout de l’enquête pour traquer et identifier les auteurs », a assuré le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.
Le ministre, accompagné d’une délégation composée de haut responsables politiques et militaires, s’est rendu au chevet des rescapés et des blessés dans la journée de dimanche. Selon un porte-parole de l’armée, une compagnie de quelque 150 parachutistes de l’armée sénégalaise fouille la région.
Depuis 35 ans, la région de la Casamance est le théâtre d’une rebellion de la faction du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Un processus de paix, initié en octobre à Rome, entre le gouvernement et le MFDC, avait permis à la région de connaître un calme relatif ces dernières semaines.
L’attaque de samedi a surpris les observateurs mais ne devrait pas mettre en péril le processus de paix enclenché dans la région selon les responsables politiques du pays. «