Ils étaient au total 22 sénateurs à participer jeudi dernier à une séance-débat où plusieurs points ont été mis à l’ordre du jour dont le rapport Petro Caribe et le rapport financier sur l’ancienne administration
Port-au-Prince, samedi 20 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–Rezo Nòdwès est en mesure de confirmer qu’au premier trimestre de l’exercice fiscal 2017-2018, selon le secrétariat général du Sénat de la République, l’ancien bureau présidé par Youri Latortue, n’a dépensé que le quart du budget annuel alloué à la Chambre Haute.
Le secrétariat qui s’est référé au relevé de la Direction du Budget du ministère de l’Economie et des Finances, a néanmoins précisé que certaines rubriques budgétaires [sont] utilisées à des pourcentages plutôt élevés allant de 50 à 90%, justifiant ainsi ces débours en raison d’exigences ponctuelles, sans pour autant spécifier leurs natures.
Pourtant, poursuit le communiqué du Sénat daté du 19 janvier 2018, l’ancien bureau du Sénat présidé par le Gonaivien Youri Latortue, a laissé vierge les comptes de 39 autres postes budgétaires.
Quant au rapport de Petro Caribe qui ne trouverait plus, ironiquement, son défenseur en la personne du Sénateur Evalière Beauplan, ce point est inséré au menu législatif de janvier 2018 qui compte revenir « dès la semaine prochaine sur les projets et propositions de lois qui étaient en débats depuis l’année dernière« .
Récemment, l’ex-président Michel Martelly, dans ses heures les plus délirantes, a donné une piste à suivre pour trouver le chemin emprunté par une partie des fonds dilapidés de Petro Caribe. Faudrait-il également qu’il soit interrogé par la commission anti-corruption sénatoriale sur des chaînes d’hôtels nouvellement construits en Haïti avec, a-t-il publiquement affirmé, 6 autres à venir encore ?
Rappelons que des voix autorisées se sont élevées le 12 janvier dernier contre la déclaration du président Jovenel Moise voulant forcer le peuple avec ses maigres ressources presqu’inexistantes, à construire son Palais, alors qu’un procès intenté contre les présumés dilapidateurs de fonds de Petro Caribe pourrait permettre à l’Etat de récupérer en partie assez de millions pour entamer les travaux de reconstruction de l’édifice blanc délabré.